Les civils continuent à faire les frais des bombardements israéliens. Des frappes sur Chajaya, une banlieue située à l'est de Gaza, ont fait, dimanche 20 juillet 2014, au moins cinquante morts et 400 blessés parmi les Palestiniens. Au 13è jour de l'offensive militaire israélienne, le bilan est porté à 410 morts palestiniens et à plus de 3.000 blessés. Selon les services de secours palestiniens, un ambulancier et un caméraman d'une chaîne palestinienne figurent parmi la cinquantaine de victimes, dont 17 enfants, 14 femmes et 4 personnes âgées. Ce conflit, le plus meurtrier depuis 2009 dans l'enclave palestinienne, est le quatrième entre le mouvement Hamas et Israël en moins d'une décennie. Dans l'espoir d'obtenir un cessez-le-feu, le président palestinien Mahmoud Abbas devait rencontrer, dimanche à Doha, le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, selon un proche de M. Abbas. Le Hamas, qui a refusé mardi 15 juillet 2014, une proposition de trêve proposée par Le Caire et acceptée par Israël, a remis ses revendications pour un cessez-le-feu à l'Egypte, au Qatar, à la Turquie, à la Ligue arabe et au Président Abbas. Parmi ces conditions, figurent "la fin de l'agression contre le peuple palestinien", la levée complète du blocus sur Gaza, l'ouverture du poste-frontalier de Rafah avec l'Egypte et la libération de prisonniers palestiniens. Au niveau diplomatique, le SG de l'ONU, Ban Ki-moon est attendu ce dimanche dans la région.
Sur un autre registre, le Hamas s'est déclaré favorable, dimanche, à une trêve humanitaire de trois heures, précisant qu'elle avait été suggérée par le comité international de la croix-rouge (CICR). "Le Hamas a donné son accord mais l'occupant l'a refusé", a indiqué le porte-parole du mouvement palestinien, Sami Abou Zouhri. La nouvelle escalade de la violence a été déclenchée par Israël après le rapt et le meurtre de trois étudiants israéliens en juin, attribués par Israël au Hamas, suivis de l'assassinat de l'adolescent palestinien Mohamad Abu Khdeir brûlé vif à Al-Qods occupée par 3 colons juifs extrémistes.