Le leader national du crédit à la consommation, Eqdom, vient de rendre publics, le mardi 16 mars 2004, ses résultats pour l'exercice 2003. Le développement de la production et l'optimisation des frais financiers sont les principaux moteurs d'une croissance soutenue. À l'issue de la réunion de son conseil d'administration, le 16 mars 2004, Jean François Vilain, président d'Eqdom, entouré du staff de la société et la présence remarquée de Laurent Goutard, administrateur directeur Général de la SGMB, a levé le voile sur l'activité en forte progression du leader national du crédit à la consommation. Les résultats communiqués intègrent les données comptables et financières résultantes de la fusion absorption de Sogecrédit entérinée par les deux assemblées générales extraordinaires des deux sociétés du 24 juin 2003 avec effet au 1er janvier 2003. Ainsi, le produit net bancaire s'établit à 472,22 millions de DH, soit une progression de plus de 13 % par rapport à 2002. Le développement de la production ainsi que l'optimisation des frais financiers sont derrière cette progression «malgré la baisse du taux moyen de commercialisation de la période de 68 points de base par rapport à 2002», tient à préciser Jean François Vilain. L'encours brut des crédits à fin décembre 2003 se situe à 5 325,40 millions de DH, soit une augmentation de 6,08 % par rapport à 2002. « Cette progression traduit l'effort de production de l'année, notamment avec le lancement du produit LOA au second semestre, en dépit de la poursuite d'une politique sélective au niveau de conditions d'acceptation», commente Abdellatif Abenouas, directeur général d'Eqdom. Les charges générales d'exploitation, de leur côté, restent maîtrisées et ne progressent que de 6,84 % par rapport à 2002, suite à l'augmentation des charges liées à l'exploitation. Malgré cette augmentation, et compte tenu de la progression de l'activité, le coefficient d'exploitation s'améliore pour atteindre 26,83% contre 28,38 % en 2002. Par contre, les dotations aux provisions nettes de reprises ont augmenté de 15,46 % à 154,53 MDH en 2003 contre 133,84 MDH en 2002. «Ceci traduit non pas une dégradation intrinsèque du risque, mais l'application de la circulaire n°19 relative à la classification des créances en souffrance et à leur couverture par les provisions», précise Jean François Vilain toit en ajoutant que les dispositions relatives à cette nouvelle réglementation ont été prises en charge, dans leur intégralité, dans l'exercice 2003, alors qu'un étalement sur deux exercices était possible. Outre l'impact sur le résultat, ces dispositions ont affecté le ratio d'impayés qui passe de 14,18 % à 16,88% traduisant la forte évolution des créances déclassées. Le taux de couverture, compte tenu des provisions prises en charge, reste élevé à 90,85», est-il mentionné. L e résultat net d'Eqdom est en progression de près de 20 %.Cette amélioration s'explique par le développement de la production en volume ainsi un par un coût de refinancement favorable et une maîtrise des frais généraux ayant permis de faire face au complément de provisions résultant des nouvelles règles prudentielles de Bank Al Maghrib. Le conseil d'administration a décidé de soumettre au vote de la prochaine assemblée générale ordinaire, la distribution d'un dividende de 50 DH par action au titre de l'exercice 2003 contre 40 DH l'an passé, dont le paiement sera effectué le 12 mars 2004. Côté développement, Eqdom entend améliorer sa production à un rythme élevé avec un double objectif. Primo, confirmer sa position de leader sur les segments fonctionnaires et employés de sociétés, secundo, développer le financement via la prescription. Ainsi, une nouvelle organisation commerciale est attendue. Le renforcement des compétences, l'extension du réseau de distribution ainsi que l'adaptation des outils informatiques sont escomptés.