Une grande première se prépare à Kénitra. En effet, un consortium d'industriels franco-allemands en collaboration avec la Chaire Unesco SIMEV, hébergée au sein de l'Université Montpellier 2, l'université Ibn Tofail de Kénitra et la Société marocaine des membranes et de dessalement expérimentent, dans la commune de Sidi Taïbi, au sud de Kénitra, un projet d'installation d'une unité de dessalement et de réduction des nitrates par Osmose Inverse, nanofiltration et électrodialyse, couplée à l'énergie photovoltaïque et à l'énergie éolienne. Une première en Afrique et une des rares expériences à l'échelle mondiale. Aussi, selon un communiqué de presse, le coût total du projet est estimé à environ 10 millions de dirhams et, déjà obtenu le soutien financier de la Fondation Crédit Agricole solidarité et développement, de la Société SMA (Onduleurs) et de la Région Languedoc-Roussillon (France). Il s'agit donc de l'un des rares projets réunissant des spécialistes du solaire, de l'éolien et du traitement d'eau. À noter que la Chaire Unesco-Simev a choisi d'implanter ce procédé de démonstration au Maroc en relation avec l'Université de Kénitra qui fait partie de son réseau. C'est au lycée Al Annouar de Sidi Taïbi (entre Kénitra et Rabat) que ce procédé sera installé pour permettre l'alimentation en eau potable de l'établissement et fournir aussi une partie de ses besoins en électricité. À noter que l'inauguration officielle du projet à Kénitra a eu lieu jeudi 17 avril.