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L'Unicef invite Hakkaoui à changer de méthode
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 15 - 04 - 2014

Le ministère de la solidarité, de la femme, de la famille et du développement social qui a particulièrement soigné le décorum de l'ouverture des 1ères Assises nationales de l'enfant au cours desquelles il a présenté lundi à Skhirate son «projet de politique publique intégrée pour la protection de l'enfance» ne s'attendait certainement pas à ce que le fait marquant de la journée ait été le dialogue qui s'est noué entre le chef de gouvernement et une des jeunes filles représentant les enfants présents. Invitée à présenter l'avis des enfants qui avaient participé à l'élaboration du projet, cette dernière a souhaité que l'apport des enfants ne se limite pas à cette seule action, mais qu'elle englobe également le suivi et l'évaluation.
«Vous comptez sur nous, a-t-elle déclaré à l'adresse d'Abdelilah Benkirane et de Bassima Hakkaoui, sachez que nous aussi nous comptons sur vous pour mettre en œuvre ce qui a été décidé». Fait saillant de la cérémonie de lancement des Assises, cet épisode n'a cependant pas été le seul à en avoir émaillé le déroulement. Au nom de l'Unicef dont elle est la représentante au Maroc, Régina de Dominici a été, elle aussi, sans complaisance avec l'approche du gouvernement dans l'application et la protection des droits de l'enfant. Car, si elle a convenu que si l'évaluation de mi-parcours – elle a été faite en 2011- du Plan national pour l'enfance (PANE) a montré que des progrès ont été réalisés en matière de santé et d'éducation de l'enfant, les autres compartiments sont à la traîne.
Elle a déclaré que plusieurs phénomènes sociaux attestent du manque relatif de l'efficacité des solutions mises en œuvre. Parmi eux l'exclusion, la violence physique, psychologique et sexuelle, le travail forcé. Mais elle a surtout jugé que ces insuffisances sont dues à la méthode choisie. «Cette faiblesse des résultats est due pour l'essentiel à l'approche sectorielle suivie et au manque de coordination qui caractérise les actions des différents intervenants». Des intervenants trop nombreux selon elle puisque l'Unicef est obligée de composer avec onze ministères en plus des collectivités locales. Elle a donc appelé le gouvernement à substituer à la méthode actuelle de la réponse ad hoc aux problèmes, une approche concertée et systémique. Mais surtout, elle l'a invité à y associer la société civile. Car, a-t-elle dit, l'application et la protection des droits de l'enfant sont un fait de culture.
Et il semble bien que la fonctionnaire onusienne ait vu juste sur la question de la participation des ONG marocaines à l'élaboration du projet. Mis à part celles qui ont des accointances avec le PJD, elles ne sont pas pressées au portillon. Cela n'a pas empêché la ministre d'annoncer le projet comme le résultat d'une approche participative. C'est la «la réponse du gouvernement à la violence, à la marginalisation, à l'exploitation, à la non-scolarisation et à l'usage de la drogue», a-t-elle ajouté. De cette approche participative, elle a précisé que durant plusieurs mois ,731 enfants de 22 villes ont été audités dans le cadre, notamment, de 52 focus-groupes et qu'en même temps que cette participation de ceux qui sont les premiers intéressés par le projet, des experts, des élus et la société civile ont pris part aux consultations.
Elle a également affirmé que le projet de politique publique intégrée pour la protection de l'enfance est structuré de façon à réaliser des objectifs aussi ambitieux que l'intégration des différentes actions publiques, la prévention des risques, la refonte du cadre légal, l'amélioration des prestations, la proximité des centres d'assistance, l'extension du réseau au plus grand nombre de collectivités locales possible, la création d'un système d'information uni et la sensibilisation aux valeurs morales d'entraide et de solidarité sociale. C'est plus particulièrement à cette dernière qualité sociale que le chef de gouvernement a appelé en se référant au Coran. Si le Livre Saint qui nous rappelle à nos devoirs envers nos parents ne cite pas nos enfants, c'est parce que la protection de l'enfance est innée et naturelle, a-t-il déclaré en substance devant un auditoire où se comptaient de nombreux ministres, des élus, des diplomates et des membres de la CGEM.


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