Premier établissement bancaire privé du Maroc, la Banque Commerciale du Maroc maintient une présence forte sur le marché marocain malgré la morosité qui y a régné tout au long de l'année 2001. Lecture des résultats. Au moment où plusieurs analystes ne prévoyaient pour la Banque Commerciale du Maroc (BCM) qu'une augmentation du résultat net et du produit net bancaire respectivement de l'ordre de 0,9 % et 7 %, elle réalise pour l'année 2001 un résultat net de 863,2 millions de DH en augmentation de 4,81 % par rapport à l'année 2000. Le produit net bancaire affiche, pour sa part, une nette amélioration de 10,44 % à 2,279 milliards de DH. Par ailleurs, la BCM continue toujours d'être l'une des banques les plus performantes en matière d'optimisation des coûts et de gestion des risques financiers. Ainsi, les charges générales d'exploitation se sont élevées à 897,3 millions de DH et une dotation nette des reprises aux provisions pour créances en souffrance de 656,5 millions de DH a été constituée. Sous la direction d'Abdelaziz Alami, président-directeur général depuis plus de 20 ans, la banque référence au niveau national a su depuis toujours inscrire ses choix dans la régularité. C'est ainsi qu'elle est arrivée aujourd'hui à occuper une position dominante dans l'économie marocaine avec un rôle prépondérant en matière de financement d'investissements et de collecte de dépôts. La concentration, dès le début des années 90, de l'activité de distribution des crédits vers le financement des investissements, avec aujourd'hui plus de 30 % de part de marché, fait de la BCM une banque leader dans ce domaine. Aussi, une politique commerciale agressive axée sur la collecte de dépôts non rémunérés, sur l'accroissement des crédits distribués ainsi que sur la bonne maîtrise des risques financiers et des impayés consent à l'établissement bancaire le deuxième rang après le groupe Banque Populaire en termes de dépôts et de crédits. Cette politique affermie depuis le début de l'année 2000, qui vise le renforcement de ses acquis dans les métiers traditionnels a permis à la banque de modifier sensiblement la structure de ses dépôts, puisque la part des ressources non rémunérées excède les 50 % dans le total des encours de dépôts. Cet atout, favorise une transformation poussée des dépôts en emplois par rapport à l'ensemble des banques du secteur. Enfin, pour accompagner son développement à l'international, la Banque Commerciale du Maroc continue la mise en œuvre de partenariats avec les plus grandes banques du monde, afin de consolider son savoir faire en matière de traitement et de financement des opérations avec l'étranger.