Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, prépare des négociations entre les parties du conflit au Sahara prévues en mars. C'est dans ce cadre qu'il entame une série de consultations internationales qui dureront jusqu'au 15 février et le conduiront prochainement dans plusieurs capitales européennes, a indiqué, mercredi à New York, le porte-parole de l'ONU, Eduardo del Buey, dans une déclaration à la presse. Avant d'aller successivement en France, en Espagne, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Suisse, M. Ross s'est rendu, mercredi 30 janvier, en Russie. Dans le cadre de ces consultations internationales, M. Ross s'était également entretenu, mardi à Washington, avec de hauts responsables du Département d'Etat américain, a précisé le porte-parole de l'ONU. Selon lui, ces consultations «visent à établir un soutien international supplémentaire pour les négociations sur le Sahara en vue de la prochaine phase d'engagement avec les parties au conflit et les pays voisins, prévue pour mars». Il est à rappeler que lors de la présentation de son compte-rendu au Conseil de sécurité le 28 novembre 2012 suite à sa tournée effectuée dans les pays de la région et en Europe, M. Ross a reconnu que les neuf rounds de négociations informelles tenus depuis août 2009 n'ont pas donné de résultats. Il avait alors annoncé qu'il mènerait des consultations avec «les parties prenantes internationales-clés» à la question sahraouie avant d'opérer des «navettes diplomatiques» à travers plusieurs visites dans les pays de la région, émettant l'espoir qu'une telle démarche soit susceptible «de jeter les bases pour une reprise efficace des réunions» entre les deux parties au conflit. Par ailleurs, lors de sa précédente visite en Afrique du nord et en Europe effectuée en octobre 2012, l'émissaire spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara a été reçu, lundi 29 octobre, par SM le Roi Mohammed VI. Le Souverain avait alors affirmé «l'engagement du Maroc dans la recherche d'une issue à ce conflit artificiel, sur des bases saines et durables, dans le cadre de la proposition marocaine de large autonomie».