Lors d'un entretien en direct depuis New York sur la chaîne Medi1 TV, Omar Hilale, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, a affirmé que la réunion du Conseil de sécurité de ce soir concernant la question du Sahara marocain n'a pas apporté de surprises majeures. Il s'agit, selon lui, d'une réunion ordinaire de consultation où les envoyés onusiens présentent les dernières évolutions du dossier. Toutefois, l'aspect le plus significatif réside dans le contexte politique international actuel, notamment après les récentes évolutions à Washington qui viennent renforcer la position marocaine. En effet, les Etats-Unis ont réitéré, de manière claire et sans équivoque, leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, en affirmant que l'initiative marocaine d'autonomie constitue le seul cadre réaliste et viable pour résoudre ce différend régional persistant. Hilale a souligné que cette position américaine revêt une portée stratégique, surtout avec l'engagement de Washington à soutenir et relancer le processus politique sous l'égide des Nations Unies. Le diplomate marocain a également rappelé que plus de 110 pays à travers le monde soutiennent le plan d'autonomie proposé par le Maroc, ce qui illustre un appui international croissant à la vision du Royaume. Selon lui, il s'agit d'une dynamique progressive mais constante vers une reconnaissance pleine et entière de la marocanité du Sahara, notamment face à l'obstination de l'Algérie à boycotter les tables rondes et à maintenir un discours figé hérité de la guerre froide. Répondant aux interrogations croissantes dans les milieux américains et internationaux concernant la "représentativité" revendiquée par le "polisario", Hilale a affirmé que cette entité n'a aucune légitimité démocratique ni représentativité réelle des populations sahraouies. Il a précisé que ceux qui se présentent comme "dirigeants" de ce mouvement n'ont jamais été élus, formant une oligarchie soutenue par l'Algérie, contrairement aux représentants élus et légitimes des populations sahraouies vivant dans les provinces du Sud du Maroc. Hilale s'est aussi attardé sur un récent rapport du Washington Post, qui a révélé des connexions "dangereuses" entre le polisario et l'Iran via le Hezbollah, venant corroborer les mises en garde répétées du Maroc concernant une infiltration iranienne menaçant la stabilité régionale. Par ailleurs, l'ambassadeur marocain a mis en avant le partenariat stratégique qui lie le Maroc aux Etats-Unis, notamment en matière de lutte contre le terrorisme. Il a souligné que l'expérience marocaine, amorcée après les attentats de Casablanca, est aujourd'hui un modèle régional et international, faisant du Royaume un allié de confiance pour Washington et d'autres grandes puissances engagées pour la sécurité mondiale. Omar Hilale a conclu en réaffirmant que le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, reste déterminé à parvenir à une solution définitive à ce conflit artificiel, dans le respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Il a exprimé l'espoir que le 50e anniversaire de la Marche Verte soit l'occasion historique de clore définitivement ce dossier.
