Les Etats-Unis ont réaffirmé, par la voix de leur Département d'Etat, leur reconnaissance de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses provinces du Sud. Cette position s'inscrit dans la continuité de celle exprimée officiellement par l'ancien président américain Donald Trump dans une lettre adressée au Roi Mohammed VI. Cette nouvelle confirmation reflète l'engagement constant de Washington envers le plan d'autonomie proposé par le Maroc, que l'administration américaine considère comme une solution « sérieuse, réaliste et crédible » pour mettre un terme au conflit régional artificiel autour du Sahara. Cette position américaine souligne qu'il n'existe aucune alternative en dehors de la souveraineté marocaine, et que la proposition de Rabat constitue la seule base possible pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable. Alors que l'Algérie multiplie les démarches en faveur d'options contraires aux résolutions du Conseil de sécurité et à la Charte des Nations Unies, ce message de Washington met fin à toute ambiguïté quant à la position de l'un des principaux acteurs internationaux, et assène un coup diplomatique fort tant au Polisario qu'à son parrain régional. Des observateurs estiment que ce renouvellement du soutien américain à la marocanité du Sahara traduit un changement stratégique profond et constant dans la politique étrangère des Etats-Unis, indépendamment des calculs conjoncturels ou des changements d'administrations politiques. Cette position consolide également le rôle du Maroc en tant qu'acteur régional jouissant de la confiance de ses partenaires, et donne un nouvel élan aux efforts de Rabat pour instaurer une solution politique fondée sur l'autonomie, dans le cadre de la pleine souveraineté nationale. En revanche, le Front Polisario se retrouve dans une posture diplomatique de plus en plus isolée, avec un espace de manœuvre qui se réduit sur la scène internationale, perdant progressivement le soutien de certains acteurs sur lesquels il comptait. Quant à l'Algérie, principal soutien du Front, elle fait face à des critiques croissantes concernant son ingérence dans un conflit régional contraire aux principes de bon voisinage et de coopération. Le message américain est clair : il n'y a pas de place pour les projets séparatistes, et la solution réaliste se trouve dans le cadre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Maroc.