Les participants à la conférence, tenue à Agadir les 21 et 22 juin courant, s'accordent sur le fait que les pays méditerranéens sont confrontés à des défis dans le domaine de l'eau et des ressources naturelles qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur le développement et la stabilité politique de la région au sens large. Par conséquent, les pays n'ont pas d'autre choix que d'adopter un processus de gestion intégrée de l'eau qui soit économiquement et techniquement viable, socialement acceptable et écologiquement durable. Ces défis sans précédent en Méditerranée, aggravés par le changement climatique, exigent des solutions sans précédent de même qu'une nouvelle manière d'aborder ces problématiques. Les principales recommandations issues des six sessions et tables rondes de la Conférence peuvent être résumées comme suit : 1. Les pays méditerranéens doivent envisager la réorientation de leurs modèles socio-économiques actuels vers des systèmes socialement plus équitables et écologiquement plus durables. Les modèles économiques méditerranéens doivent se préparer à une période de transition en particulier en renforçant leurs structures institutionnelles, en améliorant la gouvernance existante et en promouvant un dialogue multipartite. 2. La DCE peut être adaptée dans la partie sud du bassin méditerranéen en tenant compte des intérêts et défis communs auxquels ils sont confrontés (ie, pénurie d'eau, sécheresse, etc.) Cette adaptation requiert la participation de l'ensemble des acteurs concernés. 3. Les autorités en charge de la gestion de l'eau doivent être indépendantes de la sphère politique afin d'assurer la durabilité et la plus grande adéquation des décisions face aux problématiques de gestion de l'eau. 4. Afin d'œuvrer dans le cadre d'une approche équilibrée dans la lutte contre les problèmes liés à l'eau, les politiques publiques doivent considérer à la fois l'offre et la gestion de la demande en eau. 5. Afin de lutter contre le phénomène structurel de sécheresse, la culture méditerranéenne doit intégrer les principes de la réduction de la consommation d'eau à tous les niveaux afin d'améliorer la résilience des systèmes et des populations face à des enjeux climatiques importants souvent sous estimés. 6. Afin d'améliorer la prise de conscience du grand public sur les défis de l'eau dans le bassin méditerranéen et de développer un mécanisme approprié promouvant sa participation, sa consultation et par là même une réflexion collective, il est important de développer une stratégie de communication claire et d'impliquer les médias dans ce processus. 7. Afin de promouvoir l'adaptation des technologies appropriées répondant aux critères économiques, sociaux, environnementaux et culturels que compte chaque pays, il est nécessaire d'importer / d'adapter les techniques et technologies innovantes permettant la réduction des pertes et l'amélioration la gestion de l'eau agricole. Les techniques doivent permettre l'utilisation optimale des eaux vertes. 8. Le développement d'outils de communication et de messages adaptés est indispensable pour accroître la sensibilisation des différents groupes de la population (enfants, femmes, agriculteurs, décideurs, etc) aux défis de l'eau en Méditerranée. 9. Les pays méditerranéens doivent envisager la préservation des services des écosystèmes en tant que principal pilier pour l'atteinte d'un degré de sécurité alimentaire satisfaisant. 10. La nécessité d'une plus grande coopération entre les pays méditerranéens en particulier dans le sud et l'est est plus important que jamais dans la lutte contre les pénuries. Sur ce point, les pays doivent entamer l'identification de leurs différences en termes de politiques et progresser vers leur harmonisation. Point de mire Le miel d'Imouzzer Le Moussem du Miel à Imouzzer Ida Outanane, initié traditionnellement par le Conseil préfectoral d'Agadir sera très prochainement inauguré. Une manifestation thématique qui s'insère dans l'approche du tourisme écologique, avec la mise en place du PATI où émergent sentiers pédestres, maisons d'hôtes, gîtes de repos et autres sites de promontoire. Une occasion pour les apiculteurs, mais aussi les acteurs des produits du terroir de se rassembler et d'étaler leurs petits commerces à la vente. En parallèle, des activités culturelles, artistiques, sportives et ludiques viennent agrémenter ces jours de jouissance et d'embaument. En effet, Immouzzer, la plus prisée des localités de la région, jouit d'une nature montagneuse pittoresque, en dépit du tarissement regrettable des cascades en raison de la pénurie ou la rareté des chutes d'eau. Toutefois, les falaises, les canyons, les vals, les récifs…aussi exceptionnels qu'avenants continuent à imprimer à cette nature plurielle un cachet des plus attractifs. Il faut bien souligner également qu'hormis l'effort entrepris en matière de la valorisation touristique à l'arrière pays, cette zone n'est pas, du reste, au bout de ses carences en terme de mise en valeur de toutes ses donnes naturelles. Enclavées et exclues, ces contrées souffrent toujours le calvaire de la vie quotidienne. Le Moussem du Miel est, entre autres, l'opportunité d'attirer l'attention sur toutes ces tares et affres, d'autant plus que l'événement, intelligemment et joliment confectionné par les organisateurs, draine nombre de partenaires et de départements, institutionnels, représentatifs et associatifs. Ce rendez-vous qui a réussi certainement à tendre des prolongements bien en dehors du pays puisque il s'est enraciné, progressivement, dans la mémoire et l'agenda des intéressés de tous bords, est en passe de faire de cette matière mythique qu'est le Miel, en particulier celui du thym, un leitmotiv probant pour assurer à cette région tout l'essor qui lui revient, en tant que zone au potentiel prometteur. Ce rassemblement qui goûte aux saveurs de ce produit brut, aux arômes de la forêt fraîche et aux senteurs de l'air raffiné prendra pareillement goût aux explorations interpellantes d'un Maroc profond qui regorge de trésors inexploités. C'est là, en fait, la leçon inévitable qu'on peut tirer de cette célébration du miel, sécrétion d'une bestiole généreuse, l' Abeille : celle de l'initiation au travail persévérant pour créer le développement escompté. La région d'Imouzzrer, comme tant d'autres, en a grandement besoin afin de sortir de la précarité. Saoudi El amalki Pignon sur rue Souk d'Inezgane Les victimes des pollutions du souk d'Inezgane n'ont cessé de se palindre. Elles ont fini par convaincre le gouverneur de la préfecture d'Inezgane Ait Melloul qui a saisi le président du conseil communal d'Inezgane afin que ce dernier réagisse dans cette affaire. Mais, ce dernier garde le silence; Tout en considérant que les instructions du gouverneur ne servent à rien, les plaignants comptent aller plus loin. Tapage Aux quartiers Al Massira, Lakhiam, Bourgane..., les mécaniciens, toliers, menuisiers et autres ont planté leurs fabriques à proximité des habitants. La pollution de toutes sortes font vivre le calvaire aux citoyens qui ne cessent de s'insurger devant ces désagréments à longueur de journée. On ferait mieux de réserver des unités de ces métiers dans des lieux spécifiques loin des quartiers résidentiels afin d'éviter tous ces tapages assourdissants Condoléances C'est avec peine et affliction que nous avons appris le décès du père de notre confrère Seddiq Benzina, chef de la station 2M à Agadir. En cette douloureuse circonstance, nous présentons à notre collègue l'expression de nos condoléances les plus attristées, tout en implorant Dieu d'avoir le défunt en Sa sainte miséricorde Départ du Consul d'Espagne à Agadir Une sympathique cérémonie d'adieu Le consulat d'Espagne à Agadir a organisé, jeudi dernier, une réception à l'occasion de la fin de mandat du Consul dans la capitale du Souss. La cérémonie d'adieu a donc eu lieu à l'hôtel Tikida Dunas, en présence de nombreuses personnalités de la région Souss Massa Drâa. Au cours de cette sympathique rencontre, le Consul d'Espagne a prononcé une émouvante allocution en langue arabe, où il a exprimé sa profonde reconnaissance à l'égard de toute la communauté locale avec laquelle il a partagé, durant ses deux années de son passage à Agadir, des moments d'amitié et de communion. A ce propos, le diplomate ibère n'a pas manqué d'exalter les relations excellentes qu'entretiennent les deux pays depuis des lustres. Tout en rendant un vibrant hommage à son entourage qui lui voue estime et considération, il ne cacha pas sa peine de quitter tout ce beau monde à l'issue de son séjour professionnel, mais promit de revenir à cette belle et saisissante contrée, à titre privé. Il faut dire que le consul partant a toujours fait preuve de qualités humaines et diplomatiques exemplaires et forcé des sentiments de gratitude et de respect de la part des différents interlocuteurs marocains dans le Souss et la Région. A la fin de cette intervention pathétique, le staff espagnol a arboré des accolades de profonde amitié ainsi que les personnalités marocaines présentes. C'est alors dans une ambiance bonne enfant que prit fin cette cérémonie d'adieu Abdelfattah Aberbri Festival du Miel à Imouzzer Ida Outanane Tradition et novation La notoriété de ce Festival, son impact sur la population, sur les associations et sur les producteurs, ainsi que ses retombées bénéfiques aux niveaux : économique, social, culturel, touristique, etc., sont des éléments qui motivent le Conseil Régional du Tourisme d'Agadir Souss Massa Drâa en partenariat avec la Wilaya d'Agadir et le Conseil Préfectoral d'Agadir Ida Outanane, initiateurs et organisateurs de cet événement, pour reprogrammer avec ardeur la 4ème édition au titre de l'année 2011. Il s'agit d'une nouvelle rencontre conviviale attendue par toute la population locale du village Imouzzer Ida Outanane et touristes visitant Agadir. Le Festival d'Imouzzer Ida Outanan revêt un aspect particulier associant le social, l'économique, l'éducatif,…Il se fixe un grand rendez-vous chaque année pour exposer les richesses de la vallée d'Imouzzer Ida Outanane, ainsi que la chaleur humaine, conviviale et hospitalière de ses habitants. Ce territoire se prête à la rencontre entre urbains et ruraux, entre le mode de vie des habitants de la côte et celui des habitants des vallées, des complémentarités à développer pour un équilibre profitable et responsable à tous. La tenue du Festival du Miel permet d'améliorer la qualité de vie quotidienne des habitants d'Imouzzer, de savourer la convivialité des visites du public visitant le site du Festival, ou encore de faire de ce lieu un lieu ou une destination touristique et culturelle à travers ce Festival; et permettra de perpétuer ce rendez-vous annuel en tant que manifestation régionale à caractère culturel, économique et social, et comme étant un événement qui véhicule des principes et des valeurs renforçant les liens avec notre identité culturelle marocaine qu'il faut impérativement préserver, enrichir, et valoriser au niveau national et international. La tenue de ce Festival permettra également d'encourager les producteurs de miel, les Coopératives locales pour la commercialisation des produits du terroir par une politique de motivation, de valorisation de produits et à l'ouverture sur le marché national. Pour motiver les participants, les stands d'expositions seront gracieusement mis à la disposition des exposants en plus de la décoration et aménagement des stands sont prévus pour harmoniser l'exposition et faciliter le déplacement et la présentation aux exposants. Le but est de faire découvrir les produits et les potentiels dont dispose Imouzzer Ida Outanane et de permettre aussi aux exposants de vendre leurs produits et de dégager un certain chiffre d'affaires de vente. Au-delà des expositions, le but est aussi de sensibiliser les visiteurs et les participants à la nécessité de préserver les ruchers et l'environnement naturel. Le prix du meilleur stand d'exposition sera attribué par les organisateurs. Un jury sera nommé à cet effet lors de la cérémonie d'ouverture; des attestations de participation seront délivrées aux exposants à cet effet. S. E. A Eclairage Ancrer les assises sécuritaires On reviendra à présent sur le phénomène de l'insécurité qui prévaut dans notre cité, sans pour autant tenter de tourner le fer dans la plaie. A vrai dire, dans une ville comme Agadir, on s'attendra inéluctablement à des tergiversations pour des raisons multiples inhérentes à l'expansion galopante de la vie active. De par son triptyque qui fait son rayonnement, en l'occurrence le tourisme, la pêche et l'industrie agroalimentaire, elle draine, de plus en plus, des flux de tous bords. Cette percée démographique a également accéléré une explosion urbanistique très accentuée au sud où de nouvelles agglomérations ne cessent de voir le jour, à partir du quartier Hay Mohammadi, pris d'assaut par des traînées d'immeubles R+10, telle de la poudre, du fait du gigantisme de l'urbanisation en l'absence des équipements publics de base. Il fallait donc gérer, au plan sécuritaire, toutes ces donnes, pour la plupart pressantes et inopinées. La tâche n'est pas du tout aisée, d'autant plus que la métropole se veut une niche douillette pour le tourisme dont les exigences concurrentielles en termes de sécurité et de stabilité s'avèrent déterminantes. On conviendra à cet effet que les services en charge de cette âpre besogne tirent, tant bien que mal, leur épingle de jeu, puisque, en dépit des récessions financières, les touristes, certes à des taux régressifs, continuent à venir déguster les saveurs de la destination balnéaire de l'une des plus belles corniches du monde. Dans un autre registre, on s'accordera pareillement à reconnaître que le démantèlement des réseaux de trafic de la came et autres se fait d'une manière pugnace et concise, surtout que les filières de crimes organisés sont sitôt détectées et déracinées à la source, grâce à l'éveil et la fugacité des équipées en parfait huilement intrinsèque. Ce constat amène à affirmer, selon des sources fiables des services centraux, que la criminalité est en régression constante partout dans les régions du royaume, vu les méthodes sécuritaires mises en œuvre, axées essentiellement sur l'efficacité communicationnelle et la maîtrise spatiale, avec un effectif et une logistique réduits. D'après les mêmes sources, une ville comme Agadir où l'effort de prévention et de palliation est évident en raison de la physionomie et de la dimension universelle de la cité, le phénomène tendra à s'estomper justement par ces mécanismes basés beaucoup plus sur la justesse et le pointillement que sur « l'encombrement » sécuritaire. Bien évidemment, sur des cas qui peuvent survenir d'un moment à l'autre, précisent nos sources, le sentiment de l'insécurité pourrait se déclencher, se répandre et donner l'impression d'un état syndromique. Tel n'est pas, en vérité, le cas d'un système qui s'articule autour du ratissage intégral et prospectif de toutes les actions de méfait en présence. Bien entendu, on ne peut systématiquement prendre en compte les situations relatives à la délinquance juvénile qui, il est vrai, sont fréquentes mais relève d'un registre socioéducatif. Là-dessus, ajoutent nos sources, on se confronte à des contraintes du ressort des droits humains, pour peu que les auteurs en question soient des mineurs. Les causes sont alors à rechercher bien ailleurs, dans les rapports qui prévalent aussi bien au domicile familial que l'entourage sociétal. A ce propos, l'intervention de la sûreté se limite à faire face à ces forfaits et préserver la vie et la liberté des individus. Les délits des jeunes qui profilèrent dans les quartiers dits populaires sont donc affrontés dans une optique de rééducation et d'insertion, sachant que cette propagation qui infeste la société émane d'autres défaillances et de dysfonctionnements en matière de misère, d'exclusion, de précarité…La sécurité des citoyens qui, certes, présente un souci majeur pour nos services de la sûreté nationale, s'érige en pilier fondamental de la stabilité du pays, ce qui fait, pratiquement, notre sérénité et notre distinction par rapport à des contrées où les turbulences et les accrocs sont de mise. Et c'est tout à l'honneur de la vision et la conception sécuritaires qui émaillent de l'action constante et vaillante des décideurs tant à l'échelle centrale que régionale. S. E. A A chaque jour suffit sa peine Ah, le bon vieux temps ! Le cinéma SALAM, l'un des symboles du patrimoine de la ville qui a pu résister au séisme d'Agadir de 1960, vit actuellement dans un état de délabrement piteux. Cet espace martyr qui avait la joie des cinéphiles du temps des anciens classiques filmiques de haute qualité est semblable à un hameau abandonné en plein patelin reculé nécessite un intérêt tout particulier au lieu de moisir dans les oubliettes honteuses.