Le Maroc “foudroie”, “corrige”, “écrase” l'Algérie, la presse nationale française paraissant dimanche rivalise de titres pour décrire la victoire éclatante (4-0) des Lions de l'Atlas face aux Fennecs, samedi soir à Marrakech au titre de la 4è journée (groupe D) des éliminatoires de la CAN-2012. Sous le titre “Le Maroc corrige l'Algérie”, le quotidien sportif +L'Equipe+ qui décrit longuement l'ambiance qui régnait à Marrakech avant et durant ce derby maghrébin, souligne que “le Maroc, pourtant décimé de blessures, a battu son éternel rival pour la 18-ème fois (neuf victoires pour l'Algérie). “En battant les Algériens en pleine déroute (4-0), les Marocains reprennent la tête du groupe D et ont fait le grand pas vers la qualification pour la CAN-2012”, estime le journal. “Le Maroc donne la leçon”, titre pour sa part le quotidien +Le Parisien/Aujourd'hui en France+ pour qui cette victoire est une “revanche éclatante” des joueurs d'Eric Gerets sur les hommes d'Abdelhak Benchikha, qui les ont battus en aller par 1 à 0 à Annaba, lors d'un match miné par “un arbitrage assez partial”, comme l'avez souligné +L'Equipe+. “Un large succès mérité qui permet aux Lions de l'Atlas de prendre une belle option sur la qualification à la CAN”, affirme le journal. Le Parisien estime encore que “s'ils n'avaient marqué qu'un seul but lors des trois premiers matchs, les Lions ont été beaucoup plus efficaces contre les Fennecs”. Ils “ont enfin fait honneur à leur réputation de joueurs brillants techniquement”, ajoute +L'Equipe+. “D'abord par Mehdi Benatia, bien placé au second poteau pour, du pied, reprendre une tête de Kharja, à la suite d'un corner d'un Assaidi insaisissable. Puis par Marouane Chamakh, seul face à Mbolhi, après un festival de Benatia encore (39è)”, écrit le journal. “Le peuple en demanda un troisième évidemment et Chamakh (...) fut tout prêt de leur offrir mais le gardien algérien stoppa sa frappe (47è). Youssef Hadji s'en chargea à l'heure de jeu (60è)”, ajoute-il. “Le Grand Stade de Marrakech, en fusion, pensait en avoir fini mais Assaidi fit encore la misère à la défense algérienne (69è). Le retour vers le centre ville s'annonçait long...”, conclut L'Equipe en allusion aux longs cortèges célébrant une victoire historique des Lions.