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Fausses autorisations de construire à Temara : Un vrai scandale immobilier
Publié dans Albayane le 21 - 04 - 2011

Le scandale foncier et immobilier de Salé à peine mis au jour, c'est une nouvelle affaire apparemment de même taille et de même nature, dont résonnent les murs de la paisible ville de Temara.
Selon certaines sources, le procureur du Roi près le tribunal de cette ville aurait convoqué l'ancien parlementaire et président de la commune de Sabah qu'il aurait auditionné à propos d'une affaire de faux et d'abus de pouvoir.
L'ancien élu local a en effet été invité par le magistrat à fournir des explications sur de fausses autorisations de construire délivrées dans le périmètre urbain établies au temps où il présidait aux destinées de Sabah. Au prétexte que ces documents avaient été rédigés après la fin de son mandat, le mis en cause s'est défaussé sur les techniciens de la commune. Ces derniers se trouvent ainsi au centre d'une affaire qui avait conduit un propriétaire à ester pour occupation illégale de terrain lui appartenant.
Chargée par le procureur d'élucider l'affaire, les gendarmes de Skhirat ont découvert que le cas n'était pas isolé et que plusieurs propriétaires s'étaient plaints dans le passé de ce que leurs lots de terrains aient été vendus à leur insu. Les gendarmes sauront également que la vente délictueuse s'est parfois répétée dans le temps, faisant de nombreuses victimes qui souvent, se disputaient une propriété dont ils avaient parfois le titre foncier mais rarement l'usufruit.
Les premiers éléments de l'enquête ont également révélé que les personnes auxquelles ont bénéficié ces opérations délictueuses sont toutes étrangères à la ville, ce qui pourrait faire douter de la présomption d'innocence dont se prévalent les mis en cause. Le procureur du Roi près le tribunal d'instance de Temara qui les a placés sous mandat de dépôt refusant du coup l'offre faite par leurs avocats d'une remise en liberté sous caution. Le magistrat a également a communiqué le dossier à son collègue juge d'instruction tant les tenants de cette affaire semblent complexes.
Ce scandale, l'un des plus retentissants qu'ait connus cette ville où l'habitat et le construction enregistrent un essor remarquable, retient particulièrement l'attention tant par son ampleur, que par le statut social et professionnel de ses protagonistes. A la première audition des mis en cause des dizaines de victimes et de membres de le leur famille se sont massés devant le tribunal pour réclamer justice des torts qui leur ont été faits.
Point de mire
Le retour des clandestins
Les clandestins sont de retour. Un instant contenu par un contrôle plus rigoureux au motif qu'il ne faut pas faire de l'ombre aux bus, le transport sauvage est de nouveau sous le soleil exactement. Depuis que la société qui a mission de gérer le réseau du transport urbain a avoué avoir peine à suivre la mobilité des habitants de la Wilaya de Rabat-Salé, les taxis collectifs informels ont pris si belle assurance qu'ils font la roue même dans les stations de bus. On a ainsi vu des utilitaires de toutes marques et de tous gabarits charger le client sans souci des convenances et des regards réprobateurs, alors même que des bus stationnaient non loin de la scène.
C'est que les transporteurs clandestins se savent avoir été copieusement servis par la conjoncture. Outre le fait que les bus ne suffisent pas à la tâche de transporter le citadin, les grands taxis n'en font qu'à leur tête. Alors entre une Staréo qui n'en peut plus et des grands taxis qui jouent à la star en laissant en rade le client aux heures de pointe où il en a le plus besoin, l'informel s'est trouvé place au point de ratisser large. Pressé par le temps, pris dans l'engrenage des horaires contrariés par les embouteillages, le client n'a d'autre choix que de chevaucher l'aventure.
Une chose mérite remarque : les transporteurs qui sillonnent les rues de la ville ne sont pas tous des professionnels de l'informel. Il en est qui sont d'honorables citoyens, qui ne trouvant pas leurs comptes ans le convoyage entre voisins, se sont adonnés à la pratique du transport rémunéré pour rentrer dans leurs frais quotidiens de carburants. Ce faisant, ils se rendent coupables des mêmes délits que ceux qui font métier de la pratique. Mais comme tous les regards se portent actuellement vers un ailleurs plus prometteur, ces occasionnels partent du principe que le jeu en vaut la chandelle. Un principe racoleur, si on en juge par le nombre grandissant.
D'après des estimations fiables, les transporteurs en catimini sont aujourd'hui au nombre d'une centaine, tous quartiers recensés. Mais comme le transport urbain est entré dans une zone de turbulence dont on ne voit pas la fin, leurs rangs risquent de grossir à terme. Premier indice de l'escalade annoncée : les salariés de Staréo retournent à la grève après avoir constaté que le dialogue avec leur direction ne mène nulle part. Deuxième indice : les taxis menacent de leur emboîter le pas. Et là, les raisons invoquées sont plus ou moins valables. Quoi qu'il en soit, les faits et leurs semblables se donnant la main, les conditions d'un retour en force du transport clandestin sont réunies en synergie si grand que cela pose problèmes.
En particulier en cas d'accidents de la circulation.
Ahmed Laâroussi
Pignon sur rue
Salé : conseil de la ville reporté
Faute de quorum, la session du conseil de la ville de Salé qui devait se tenir lundi en début d'après-midi a été reportée à une date ultérieure. D'après le rapporteur de la session, seule une dizaine de conseillers s'étaient présentés au siège de la communauté ou devait se tenir la réunion. Considérant que le quorum des 49 membres n'a pas été atteint, les présents ont décidé d'un commun accord de s'en remettre au bureau pour la convocation d'une nouvelle réunion.
Aucune date n'a été avancée dans cette perspective.
L'audiovisuel public proteste toujours
Pas finie la grogne dans les rangs des journalistes et des techniciens de la SNRT. Après les rassemblements protestataires qui ont émaillé ces dernières semaines, les travailleurs de la première chaîne ont clamé à nouveau leurs doléances à l'occasion d'un sit-in organisé devant le siège de leur direction.
A défaut d'avoir été écouté par cette dernière, ils l'auront été par des salariés de l'autre chaîne publique venus leur témoigner leur appui. Les uns et les autres ont promis de remettre sur le métier l'ouvrage tant que la gestion n'aura pas satisfait à leurs
demandes. Un feuilleton dont il espère voir bientôt la fin.
Juges en vadrouille
Premier accroc à la moralisation du comportement du corps de la magistrature dont le ministre Naciri s'est fait le chantre. Un groupe de juges – dont certains en poste à Rabat- a fait fi de l'autorisation de voyage préalable et s'est rendu à Madrid pour assister au classico.
L'effet de surprise passé, l'autorité de tutelle et la police cherchent le pourquoi du comment. En particulier comment ces juges ont réussi à passer les mailles de la police des frontières et surtout qui a payé le prix de leur voyage et les frais de leur séjour au pays de Maurice Garzon, le juge espagnol qui ne vient au Maroc que dans le cadre d'une mission officielle ou en vacances.
Le livre s'insurge
« Moumkine », une association à nulle autre pareille, envisage d'organiser ce samedi 23 avril, un rassemblement d'un genre nouveau devant le Parlement. D'un genre nouveau parce qu'elle a enjoint à ceux qui y veulent participer de porter un livre à la main durant cette manifestation.
Le but est d'attirer l'attention sur un anniversaire qui d'ordinaire passe inaperçu dans les longues files des journées mondiales célébrées en rappel d'un sujet ou d'un autre : la journée mondiale du livre !
Entre les lignes de ce message original : faire prendre conscience de la dimension culturelle de la dynamique d'ouverture du Maroc.
Enseignement
Les parents en rade
Les statistiques ne disent pas tout. Elles qui sont d'ordinaire loquaces à propos des éléments qui agencent le vécu sont étrangement muettes sur les associations de parents d'élèves. Ainsi on n'en sait que difficilement le nombre. Il en existe certes, mais en quantité inférieure à ce que prévoient les textes qui pourtant en font un facteur déterminant dans la gestion des établissements scolaires. En sorte que sur l'ensemble des établissements d'enseignement que comptent la Wilaya, seuls 25% environ se conforment à cette obligation. Dans le lot, moins de 10% ont des associations de parents d'élèves qui se mêlent réellement des affaires des établissements où leurs enfants font leurs études. Pour les autres, l'association des parents d'élèves est tout au plus une formalité plus réelle sur le papier que dans la réalité. A cela, plusieurs explications. La première est que le corps enseignant n'est pas toujours convaincu de l'utilité de ces associations. « A quoi servent-elles, quand même les profs n'ont pas voix au chapitre de la gestion des établissements », dira cet enseignant de Salé désabusé. Il n'est pas le seul à nourrir cet avis. Parmi les parents également, le rôle de l'association n'est pas convenablement situé. C'est ainsi que pour certains d'entre eux, elle ne sert à rien du moment qu'on ne la consulte jamais. « Les seuls cas où elles sont sollicitées, c'est quand il s'agit de faire une collecte pour replâtrer tels ou tel équipement déficient dont le ministère ne veut pas entendre parler », affirme ce R'Bati dont pourtant deux enfants fréquentent le même lycée.
Alors la question est posée : les associations sont-elles nécessaires ? Oui, affirment ceux qui ont à cœur de suivre le cursus de leurs enfants. « C'est un lieu d'échanges entre nous et entre nous et les profs ou l'administration de l'établissement. Ils sont donc essentiel à la communication sur le comportement et l'apprentissage de l'élève », dit cette mère de famille. Non, lui répond un parent plutôt satisfait de ce que son établissement organise des fêtes de fin d'année où l'aspect ludique laisse place aux demandes d'information sur les résultats des élèves. « Il n'y a qu'à prendre les profs à part et à discuter avec eux de ce qui fait problème, pas la peine de se constituer en association pour ça.» - Oui, mais pour les échanges entre parents ? Là aussi, la réponse est catégorique : à quoi ça sert, si chaque cas est spécifique. Les élèves ne sont pas interchangeables, vous savez.
Alors, les associations c'est pour quoi faire exactement ? C'est en fait l'énoncé du problème. Les associations de parents d'élèves ne sont pas seulement une potinière, mais encore un moyen d'action sur le rendu de l'établissement. Pour ce faire, elles disposent d'une palette de moyens que leur donne leur statut d'association et que n'ont pas les individus isolés.
Et cela ne s'apprend pas à l'école.
A chaque jour suffit sa peine...
Hiératique, altier, insensible aux sautes d'humeur de la conjoncture, ce phare de Rabat veille. Au grain qui pourrait agiter l'océan proche certes, mais aussi aux canons de l'architecture à laquelle il doit ses lignes sobres, épurées et partant, raffinées. Un modèle pour les œuvres en verre tarabiscoté qu'on sert aujourd'hui à chaque occasion nouvelle. A chaque coin de rue.
Photo Redouane Moussa


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