2010 fut une année fructueuse pour le Groupe BMCE Bank. La deuxième banque privée du royaume a vécu, au cours de cet exercice, de nombreux événements heureux: entrée du Groupe CDG dans le capital de la banque à hauteur de 8% pour 3,4 milliards DH; augmentation de capital réservée du Groupe Mutuel-CIC, portant la participation à 25% pour 2,5 milliards DH; augmentation de capital réservée aux membres du personnel du Groupe pour un montant global autorisé de 1 milliard DH (dont 500 millions réalisé à fin 2010). Le Groupe BMCE Bank poursuit son développement et affiche, pour la énième fois, des taux de croissance à deux voir trois chiffres. Hormis les déficits enregistrés par la filiale londonienne: BMCE Bank International Plc UK, la banque que préside Othmane Benjelloun affiche un PNB (Produit net bancaire) en progression de 18% à 7.552 millions DH ( à comparer avec les 15 milliards d'Attijariwafa bank et les 10 milliards du Groupe BCP), et une assise financière qui prend de l'épaisseur, avec des capitaux propres part de groupe qui ont plus que doublé à 12,4 milliards DH, au lieu de 6,1 milliards en 2009. Les performances financière et commerciale du Groupe ont été mises en valeur, lors de la présentation des résultats devant la presse et les analystes financiers, mercredi à Casablanca. A travers les slides, on relève un accroissement de 11,2% du total bilan groupe à 187 milliards DH, un coût du risque contenu à 819 millions DH au lieu de 1.134 millions DH un an plutôt, et une croissance de +15% des crédits à la clientèle à 107 milliards DH et de près de +8% des dépôts de la clientèle à 132 milliards DH. Hausse substantielle de la profitabilité Côté profitabilité, on note une hausse substantielle de +113% du Résultat Net Part du groupe (RNPG) à 819 millions DH, portée notamment par la contribution très positive de la Banque et de l'ensemble de ses filiales tant au Maroc qu'en Afrique Subsaharienne. Le Résultat brut d'Exploitation, indicateur clé de la performance opérationnelle du Groupe, est en amélioration de 30% à 2,9 milliards DH. Seul bémol, le coefficient d'exploitation demeure relativement élevé (en comparaison avec la moyenne du marché) à 61,6%, en dépit du gain de 3,7 points sur l'année passée. Au Maroc, en dépit d'un contexte de relative tension sur les liquidités, BMCE Bank a enregistré une appréciation de 7,5% de son PNB à 3,9 milliards DH, un RBE en augmentation de 14% à 1,3 milliard DH et, finalement un résultat net Maroc de l'ordre de 660 millions DH contre 507 millions en 2009, soit une amélioration de 30%. Cependant, en agrégé, ce résultat se trouve impacté par la baisse des activités offshore et l'effort de provisionnement sur la filiale londonienne. Il a été ramené à 522 millions D, en hausse limité de 4% seulement. Au niveau des dépôts, les ressources clientèle n'on progressé que de 1% à 87,4 milliards, ce qui s'est traduit par un léger recul de la part de marché de 14,5% à 14,2%. A l'inverse, les crédits à la clientèle se sont appréciés de 8,8% à 79,3 milliards DH et une légère extension de la part de marché à 12,97%. Des créances en souffrance à 3,6 milliards DH Baisse du taux de contentieux de l'activité Maroc de -39bp à 4,6%, soit un niveau inférieur à la moyenne du secteur (5,1%) - chiffres GPBM à fin décembre 2010. Amélioration du coût du risque net clientèle à 404,5 MDH, soit -32,4% par rapport à l'année précédente. Evolution contenue des créances en souffrance à +0,3% à 3.666 MDH au titre de l'exercice 2010. Renforcement soutenu du dispositif de gestion des risques à travers : - Mise en place d'un dispositif de notation interne et de stress testing, conforme aux préconisations Bâloises ; - Poursuite de l'automatisation des processus de gestion des risques opérationnels et généralisation de l'outil dédié au niveau de l'ensemble des filiales du Groupe.