La vedette libanaise, Waël Jassar a fait chavirer, mercredi soir, le public inconditionnel du festival «Mawazine», en le gratifiant d'une palette de ses célèbres chansons sentimentales, qui ont envoûté et entraîné des dizaines de milliers de fans dans un monde de romantisme. Dans une ambiance des plus chaleureuses et des plus conviviales, le public, toutes catégories d'âge confondues, qui est venu en masse assister à ce concert d'exception, était excité et impatient de retrouver l'une des valeurs sûres et l'une des références de la chanson arabe à l'heure actuelle. Grâce à sa voix mélodieuse, le choix pertinent des textes de ses chansons et de leur arrangement, Waël Jassar, qui s'était produit en 2006 au même festival, demeure sans conteste l'un des vedettes arabes les plus appréciées et adulées par le public marocain, qui l'a acclamé tout au long de cette soirée. Le chanteur libanais, grand habitué du Maroc et du public marocain, où il a donné plusieurs concerts dans différentes villes du Royaume, a ainsi gratifié ses admirateurs, deux heures durant, de ses plus belles chansons sentimentales. Un enchaînement des tubes et l'euphorie emporte toute la foule Fidèle à la sensibilité qui le différencie des autres artistes, Waël Jassar a enflammé les festivaliers de «Mawazine» en interprétant un bouquet concocté de ses plus beaux succès. Ainsi, il a magistralement interprété «Mahma T'oulou», «Mechit Khalas», «Al Jamr», «Betewhachini», «Eddounia Alemetni», outre «Beddi Achoufak Kel Yaoum», «Tew'edny Leah», «Kouli Lila w Kouli youm», «Kan Youm zifafak», «Ally Gara» et «Ghariba Enass». En enchaînant les tubes qui ont fait le tour du monde arabe, grâce à la simplicité de leurs mots et de leurs mélodies marquantes et captivantes, le chanteur libanais a emporté dans un monde euphorique la foule qui a chanté en choeur les refrains de ces titres. Durant cette soirée, Waël Jassar n'a cessé de chanter la passion, le bonheur et le chagrin ou la mélancolie dans un style romantique, dansant et rythmique. Ce concert grandiose a été également ponctué par l'interprétation d'un cocktail de célèbres morceaux, notamment «Sawah» de Abdelhalim Hafez, «Ouyoun Bahia» communément connu sous le titre «Zalamou El Benaya» de Mohamed El Ezaby, «Ibaath li jawab» du ténor de la chanson syrienne Sabah Fakhri ou la célèbre chanson syrienne «Maryam Maryamti» composée par Mohamed Hussein. Né en 1972, Waël Jassar est l'un des chanteurs qui ont réussi avec brio à se forger une place dans la chanson arabe pour faire partie des rares artistes qui ont pu chanter une musique arabe moderne qui conserve son identité et rappelle son âge d'or. Bercé sur les mélodies de la musique classique, il interpréta dès son jeune âge des chansons de la diva Oum Keltoum et du grand Abdelhalim Hafez. Il commença à s'intéresser à la musique et au chant à l'âge de huit ans et participa à une émission télévisée libanaise «Al Hourouf toughany» où il remporta le prix de «l'enfant miracle». Souvent comparé à «Soltane Attarab» George Wassouf, Waël Jassar a su en peu de temps se créer une identité propre et se distinguer par son style. Il compte à son actif plusieurs albums, notamment «El Dounia Allemetni»,»Saat Baoul», «Mechit Khalas», «Allah Yikhallihoum», «Tewaedny leeh», outre son dernier album religieux «Fi Hadret El Mahboub».