Le Forum national des femmes organisé, le week-end dernier à Bouznika par le Parti du Progrès et du Socialisme, se voulait une autre occasion de débattre du secteur féminin du PPS et de toutes les questions relatives à la femme au Maroc, les acquis à conserver et les doléances à réaliser, en prévision des prochaines échéances électorales en 2012. Tenue sous le thème « les femmes et la participation politique », cette rencontre qui s'est déroulée durant deux jours, a été marquée par la mobilisation de toutes les femmes du parti, en l'occurrence les membres des différentes instances dirigeantes du Parti, ses conseillères et élues aux différents arrondissements et communes… Présidée par Rachida Tahiri, membre du Bureau politique et Fatima Chaâbi du Comité central, la rencontre a été rehaussée par la présence du secrétaire général, Mohamed Nabil Benabdellah, à la tête d'une délégation du BP, du CC et des secrétaires régionaux et provinciaux. La séance d'ouverture a été marquée par différentes interventions dont l'exposé de Nabil Benabdellah. Lesquelles interventions ont fait état de la situation actuelle de la femme marocaine et des avancées ainsi que de la feuille de route à suivre pour préserver les acquis et atteindre d'autres objectifs. Lors de son discours, Nabil Benabdellah a évoqué le cadre général de cette rencontre, à savoir la concrétisation des politiques générales basées sur l'approche genre et le raffermissement du principe de l'égalité ainsi que la consolidation de la place qu'occupe la femme à différents niveaux. Il a rappelé le contexte dans lequel se tient cette rencontre des femmes marquée par une conjoncture particulière en allusion au vent du changement démocratique qui souffle sur le monde arabe dont notre pays qui est aussi concerné mais autrement. Le Maroc, fort de son expérience démocratique développée par rapport à la majorité des pays arabes, devra consolider ce processus en instaurant des réformes constitutionnelles, politiques, économiques, sociales et culturelles… Des réformes susceptibles de renforcer la place du Maroc, toujours en lutte pour assurer son intégrité territoriale nationale définitive et garantir l'aboutissement de l'initiative d'autonomie pour les provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté marocaine. Cela passe par le renforcement du front intérieur et la mise en œuvre d'une nouvelle génération de réformes pour un Maroc de la démocratie, thème principal du récent congrès national du PPS. L es choix démocratiques stratégiques, la justice sociale et l'édification de l'Etat de droit en général restent les points de mire, aussi bien de notre parti que du pays et ses forces vives. Il n'est donc pas question, aujourd'hui, de débattre de la cause féminine marocaine sans aborder ce qui a été acquis et ce qui reste encore à l'être, tout en insistant sur l'élaboration des approches consensuelles sur les principes et nouvelles visions du PPS qui se convergent avec les choix démocratiques de la nation et de ses composantes essentielles… Les autres interventions se sont axées sur les prochaines élections législatives et les mesures à prendre pour améliorer la prestation de l'institution parlementaire et assurer une bonne participation féminine. Nouzha Skalli, membre du Bureau politique et ministre du développement social, de la famille et de la solidarité, a abordé, de son côté, le code électoral, la liste nationale et les mécanismes de la discrimination positive. De sa part, Abdelouahed Souhail, également membre du bureau politique, a évoqué la loi sur les partis politiques. Ahmed Oujamhour et Abessadek Boumediane ont parlé, quant à eux, de la loi organique des deux chambres des députés et des conseillers. D'autres volets ont été soulevés, notamment ceux concernant les collectivités locales et la charte communale après une année d'expérience comme le plan collectif du développement par Abdellatif Ouammou, la commission de l'égalité et égalité des chances par Anas Doukkali, membres du BP… Voilà pour les différents axes principaux de cette rencontre également marquée par la tenue de deux grands ateliers de la formation, animés par Ghizlane Maâmouri, Fatima Errabbouz, Rachida Tahiri, Al Mostapha Adichane... Le premier concerne le leadership féminin, la participation dans les instances de décision et les différentes aptitudes de la dirigeante... Le second touche le plan d'action pour la phase à venir et le coté organisationnel avec l'implication des secrétaires des sections provinciales du parti. Deux ateliers qui ont abouti à une nouvelle conception de la méthode de travail du secteur de la femme au sein du PPS, pour continuer le chemin, évoluer et avancer encore plus, vers de lendemains meilleurs. Le PPS, premier parti à accorder une importance accrue à la femme, continue à le faire avec le concours de l'autre moitié de la société, l'homme…. convaincu de la cause de son sociétaire dans la vie.