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Le PPS n'adhère qu'aux mouvements sociaux et politiques organisés et responsables : Réconcilier les élites, les jeunes et les citoyens avec la politique et les élections : La confiance dans l'avenir
Le Parti du progrès et du socialisme a consacré sa réunion hebdomadaire de mardi dernier à l'examen de la situation politique, économique et sociale du pays, à la lumière de la réunion, la veille, du Premier ministre avec les dirigeants des partis politique, au cours de laquelle des mesures sociales ont été annoncées et où la volonté générale d'entamer une nouvelle génération de réformes a été dégagée. La réunion a également abordé les appels à la marche du 20 février à laquelle ont appelé des jeunes. Le Bureau politique, dans un communiqué dont nous publions la traduction en page 2, a mis les pendules à l'heure en rappelant ses positions et ses multiples appels à impulser une nouvelle dynamique aux réformes commencées depuis le gouvernement d'alternance et à poursuivre les grands chantiers lancés par le nouveau règne. La démarche du PPS est sans équivoque. Il ne se situe pas à l'opposé du mouvement réclamant un changement plus clair et net, sur la voie de la défense de l'intégrité territoriale, encore soumise au chantage des forces hostiles, de l'édification démocratique et de l'installation effective de l'Etat de droit. Parallèlement, le PPS n'a cessé de revendiquer de meilleures conditions aux régions, aux citoyens les plus démunis, marginalisés et en proie, parfois, au désespoir, face aux manques d'horizons et de perspectives. Les revendications des initiateurs du mouvement du 20 février rejoignent, en gros, la feuille de route du PPS , élaborée par sa conférence nationale en 2008 et adopté comme résolution politique du VIII Congrès national, tenu fin mai 2010 à Bouznika. Mais le PPS ne s'oppose pas, comme par le passé, à une mobilisation patriotique qui soit organisée et responsable et qui prohibe la violence. Avec sérénité et sagesse, il espère que ce mouvement puisse avoir des conséquences positives sur la participation citoyenne, responsable et active, à la chose politique et électorale. A ce sujet, le Secrétaire général du PPS, dans une déclaration à Al Bayane, a exprimé « son respect aux mouvements organisés, conscients et responsables de la jeunesse marocaine, au sein des universités et dans les espaces associatifs, ainsi qu'au sein des partis politiques et des syndicats ». Nabil Benabdallah considère que « le droit à la manifestation pacifique et civilisationnelle est garanti dans notre pays par la force de la loi. Ce qui constitue « un acquis de masse qui a été réalisé grâce à la lutte du peuple marocain et de ses forces vives ». C'est pourquoi le PPS « réclame la nécessité de prendre, d'urgence, des initiatives politiques fortes et audacieuses, porteuses de signaux forts qui se traduisent positivement sur la vie politique et institutionnelle et sur le vécu quotidien des citoyens dans les divers domaines, ouvrant devant eux les perspectives de la confiance dans l'avenir ». Nabil Benabdallah estime que « le PPS adopte une attitude responsable et sérieuse à l'égard du mouvement du 20 février, sans l'attaquer ni la critiquer ». Car, ajoute-t-il, « le PPS a été et sera toujours du côté des jeunes et des citoyens, épousant leurs causes et défendant fidèlement leurs droits, dans le cadre du combat démocratique qui caractérise notre société et du processus de notre lutte démocratique légitime et juridique au sein des institutions ».