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Concours : Qualité des soins et des prestations médicales : L'Hôpital Mohammed V, premier à l'échelle de la Région
Publié dans Albayane le 23 - 12 - 2010

L'hôpital Mohammed V de Hay Mohammadi, situé dans la préfecture des arrondissements de Aïn Sbaâ Hay Mohammadi, a été classé premier établissement sanitaire à l'échelle de la Région du Grand Casablanca et cinquième au niveau national.
Ce classement a été effectué par un cabinet d'audit en se basant sur les qualités des soins, prestations et services médicaux.
«Lorsqu'il y a du bon travail, les résultats ne se font pas attendre». C'est ainsi que le docteur Abdellah Manat, directeur de l'Hôpital Mohammed V commente le classement de mérite obtenu par l'établissement sanitaire qu'il dirige. Selon les résultats d'un cabinet d'audit sur la base de la qualité des soins et des prestations médicales, l'Hôpital Mohammed V est arrivé en tête du peloton à l'échelle du Grand Casablanca et cinquième au niveau national.
En effet, l'hôpital Mohammed V, créé en 1981, a fait peau neuve ces dernières années. Une commission parlementaire avait déjà accordé un bon point de mérite à la gestion de cet établissement après avoir effectué une visite dans les différents pavillons, les services d'accueil et les urgences. Cet établissement, où exercent 64 médecins et pas moins de 175 infirmiers, enregistre environ 5000 interventions chirurgicales, 6000 accouchements, 110 césariennes, 40.000 consultations externes dans toutes les spécialités et plus de 110.000 passagers aux services des urgences par année.
De même, l'Hôpital Mohammed V comptabilise environ 50.000 actes radiologiques par an, avec un délai de rendez-vous d'une journée et pas moins de 60.000 actes biologiques.
Selon des statistiques de la délégation régionale de la santé, le taux d'occupation est de 89% et la durée moyenne de séjour (DMS) est de trois jours. L'hôpital dispose d'une capacité d'admission de 257 lits pour 14049 entrants par an et une population totale estimée à 462.000 personnes.
Et en parallèle à ces services hospitaliers, l'établissement connaît des réaménagements dans plusieurs pavillons. Les travaux sont presque achevés à la maternité (99% réalisés) et l'aménagement d'une psychiatrie est terminé. L'opération d'équipement est en cours, indique des sources de l'Hôpital. De même, d'autres services ont été complètement rénovés et dotés d'équipements modernes pour répondre à la demande accrue pour des services de soins de santé de qualité dans cette zone populaire et populeuse. Par exemple, le bloc traumatologique et orthopédique a été refait et doté d'appareils modernes.
Rappelons par ailleurs que la ville de Casablanca (3700157 personnes), s'étendant sur une superficie de 1140 km2, est servie en matière de santé par onze hôpitaux, 110 centres sanitaires, huit centres de diagnostic de la tuberculose, 19 dispensaires, l'Institut pasteur, le centre de transfusion sanguine en plus du Centre hospitalier universitaire CHU Ibn Rochd, composé de quatre établissements, trois hôpitaux et un centre dentaire.
B.A
La BNPJ débarque à Al Fida
Point de mire
L'affaire de l'occupation de l'espace public dans l'arrondissement d'Al Fida refait surface. La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) vient d'ouvrir une enquête dans ce sens. L'ouverture de cette enquête serait basée sur une plainte déposée auparavant par des élus de l'opposition. Ces derniers seraient également convoqués et auditionnés par les services de la BNPJ pour dresser des procès verbaux en la circonstance. L'affaire pourrait connaître d'autres rebondissements. Car, la plainte a été confectionnée et déposée dans une conjoncture où les relations étaient au bras de fer entre des élus de l'opposition et le président de l'Arrondissement. Ce dernier était accusé d'avoir autorisé l'installation d'un salon sur l'espace public à Al Fida. Serait-il le seul à avoir agi de la sorte à l'échelle du Grand Casablanca ? Les opposants d'hier qui reprochaient cet état de fait au président ont rejoint aujourd'hui la majorité et soutiennent en plus la politique du bureau en place. C'est dire que la donne a changé. Les accusations d'hier pourraient être expliquées aujourd'hui par de simples reproches s'inscrivant dans le cadre des interventions d'une opposition qui n'était pas constructive pour d'autres raisons électorales ou politiciennes. Et dans le même registre, d'autres affaires, ayant trait la gestion frauduleuse dans le même arrondissement, pourraient être évoquées. Un retour de manivelle en quelque sorte. Cela revient à dire que cette question d'occupation de l'espace public ne serait que la goutte qui va faire déborder le vase. Et occasionner des dégâts. Et avec l'approche des législatives de 2012, enjeu de l'Hémicycle oblige, chaque groupe sort sa grosse artillerie. Et entre les uns et les autres, les pauvres citoyens payent le prix cher de ces tiraillements et de ces guéguerres qui mettent à mal la politique de proximité, pourtant principal objectif de la création de ces arrondissements depuis l'entrée en vigueur de la formule de l'unité de la ville.
B.Amenzou
Pignon sur rue
Al fida : le bois… et la langue du bois
Le Conseil de l'arrondissement d'Al fida a tenu une session extraordinaire au cours de la semaine dernière. Trois points ont été débattus lors de cette session. Il s'agit de l'impact des dernières intempéries sur la zone, les maisons menaçant ruine et en fin la situation du souk du bois de Lôkréâa. Ce dernier point n'a aucun caractère d'urgence et n'a aucun lien avec les intempéries. Cette question a déjà fait l'objet de réunions au niveau de la préfecture et de la wilaya en vue de trouver une solution qui arrange les différentes parties (commerçants, propriétaires du terrain, les riverains). Et à la grande surprise, la commune d'Al Fida émit une recommandation à la commune urbaine pour engager la procédure d'expropriation du terrain. La zone, ajoute la recommandation, serait transformée en espaces verts.
Cette recommandation a été prise par les élus d'Al Fida lors de cette session extraordinaire à laquelle ils ont invité les commerçants du bois concernés par cette affaire. L'on se demande où est ce qu'elle est la solution proposée aux commerçants invités ? Incroyable.
Anfa : L'anarchie à la division de l'urbanisme
Les relations sont au bras de fer entre plusieurs architectes de l'ordre des architectes du Grand Casablanca et le chef de la division de l'urbanisme à la préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa.
Ce responsable, selon des sources concordantes, n'autorise pas plusieurs architectes de la ville blanche à prendre part aux réunions de la commission technique préfectorale (CTP) à propos des petits projets prévus ou lancés dans la zone.
Alors que la circulaire du département de tutelle leur accorde ce droit. Pourquoi ce responsable, qui était chargé de la question de l'habitat anarchique à l'arrondissement communal d'Anfa, agit-il de cette manière ?
C'est la question que se posent ces nombreux architectes qui se sont vus interdits par le responsable du service des plans à assister aux réunions de la CTP.
Mers Sultan : La proximité mise à mal
C'est la débandade totale à l'Arrondissement de Mers Sultan. Presque 18 élus, sur les 26 qui composent le conseil de cet arrondissement, viennent de signer une pétition dénonçant l'absence perpétuelle du président. Ils évoquent son incapacité à gérer les affaires de la commune.
Ces élus brandissent même la menace de geler leurs activités au sein de la commune. Mais, ce qui intrigue est que cette pétition n'a pas été adressée aux autorités compétentes.
Depuis quelques jours, chaque clan tient des réunions pour préparer l'éventuelle succession. Mais dans toute cette histoire, l'affaire reste liée à la démission du président.
C'est dire que le sort de l'arrondissement demeure entre ses mains, lui qui a géré cette commune depuis de longues années. Et au cas où il déposerait sa démission pour des raisons de santé ou autres, force est de constater que c'est lui qui installerait un successeur. D'ailleurs, il aurait fait allusion à cette histoire dans son intervention lors d'une réunion du bureau consacrée au changement de certains chefs de services.
Hay Hassani : Un plan d'aménagement otage des spéculations immobilières
Le Conseil de l'Arrondissement de Hay Hassani devait tenir dernièrement une session extraordinaire en vue d'examiner le projet du plan d'aménagement de la localité de Hay Hassani. Mais cette session a été reportée en raison du quorum qui n'était pas atteint. Selon des sources concordantes, un promoteur immobilier serait entré en ligne avec des élus en les convaincant à ne pas à assister à la session.
L'objectif de ce promoteur est de retarder la tenue de cette session en vue de manœuvrer au niveau de l'agence urbaine de Casablanca pour aboutir à des modifications dans le projet du plan d'aménagement en question. Selon les mêmes sources, ce plan d'aménagement prévoit des espaces verts qui seraient situés dans un lot de terrain appartenant à ce promoteur immobilier. L'affaire est devenue aujourd'hui un secret de Polichinelle. Toute la ville en parle. C'est le prix à payer de la spéculation immobilière résidant dans le fait de maintenir des terrains non bâtis au centre des agglomérations urbaines pour que leur valeur flambe.
B.A
L'APAEI tient son assemblée générale ordinaire
L'Association des Parents et Amis des Enfants Inadaptés (APAEI) a tenu, dimanche dernier à Casablanca, son Assemblée Générale Ordinaire.
Cette réunion, qui s'est déroulée en présence du président de l'association et des adhérents, a débouché sur l'approbation, après discussions, des rapports moral et financier ainsi que sur l'adoption du budget 2010-2011.
Les adhérents ont, à cette occasion, soulevé plusieurs questions relatives notamment à la décision de certaines caisses de cesser leur couverture au profit des enfants handicapés de plus de 21 ans et la requête de revoir à la hausse la subvention de scolarisation des enfants pensionnaires de l'association. L'Association des Parents et Amis des Enfants Inadaptés est une association reconnue d'utilité publique. Elle prend en charge à Casablanca pas moins de 400 enfants inadaptés mentaux.
Tranche d'histoire
De «Casa Bianca» à Casablanca
Le nom de Casablanca, doit son appellation au fait que jadis, les marins espagnols qui longeaient cet endroit, l'identifiaient par une petite maison blanche juchée sur la colline d'Anfa, «La Casa Bianca».
De fil en aiguille et avec les idiomes locaux, cela a fini par donner Casablanca.
On retrouve le nom d'Anfa dans des textes du XIe siècle, faisant remonter ainsi sa fondation (par les Zénètes) à cette époque. Léon l'Africain la mentionne également comme une petite ville au XVe siècle. En représailles, les Portugais, à la fin du siècle, décident de l'attaquer, 50 navires et 10 000 hommes à la charge. Les habitants d'Anfa, n'étant pas en mesure de défendre la ville, la désertent définitivement pour Rabat et Salé. La ville sera détruite et restera inhabitée pendant trois siècles.
En 1770, le sultan Mohamed Ben Abdallah décide de reconstruire cette place pour la préserver d'un débarquement de Portugais qui venaient de perdre alors la ville de Mazagan (El Jadida). La ville est appelée Dar El Beida (maison blanche ou casa blanca en espagnol). D'emblée, le sultan la dote d'une mosquée, d'une medersa et d'un hammam.
À partir du XIXe siècle, la ville se développe grâce au boom de l'industrie du textile où Casablanca devient l'un des grands fournisseurs de laine. En 1860 il y avait 4 000 habitants pour 9 000 habitants à la fin des années 1880. La ville décide donc de se doter d'un port moderne, aidée par la France, détrônant ainsi Tanger comme premier port marocain dès 1906. La population sera en 1921 de 110 000 habitants, dû en grande partie aux bidonvilles.
La métropole est délimitée par la mer à l'ouest mais s'étend de plus en plus au nord à l'est et au sud. Elle est également marquée par une grande concentration de bidonvilles dans sa périphérie, ce qui a poussé le gouvernement à lancer des politiques ayant pour but la suppression totale de ce phénomène qui ronge encore la ville à l'horizon 2012.
L'urbanisation et l'architecture de Casablanca sont marquées par différents styles, allant du neo-mauresque jusqu'à l'art-deco, puisqu'elle fut durant plusieurs décennies une «ville laboratoire» pour les grands architectes du monde. D'autre part, la ville a vu la multiplication de projets gigantesques, comme la mosquée Hassan II (dans les années 80) ou encore la «Marina de Casablanca», et semble attirer de plus en plus d'investisseurs dans l'immobilier.
A chaque jour suffit sa peine...
En l'absence des espaces verts et des lieux de distraction et d'animation, ô combien indispensables dans une métropole
de plus en plus urbanisée et de plus
en plus polluée, les habitants de Casablanca et ses visiteurs
se ruent vers cette place au centre ville. (ph : A.macao).
Quartier Moulay Abdellah
Rappel à l'ordre
Le quartier Moulay Abdellah, dans la préfecture de l'arrondissement de Aîn Chock a retrouvé un calme qui lui faisait défaut depuis des années. En effet, les autorités locales viennent de mener une opération d'assainissement dans les parages du bidonville Kadi Ben Driss qui constitue un point noir dans le secteur. Ainsi, tous les contrevenants, commerçants ou autres qui squattaient illégalement l'espace public, ont été rappelés à l'ordre. Du coup, le «festival» des marchands ambulants avec leurs bêtes a cédé la place à une quiétude sur les lieux. Les habitants de la zone située entre les boulevards Sefrou, Al Khalil, Taza et Al Qods, notamment les rues N° 300, 207, 264, 269, 270 ont accueilli cette opération avec grande satisfaction. Auparavant, cette zone se transformait en un véritable boucan d'enfer. Les charrettes tirées par des bêtes ornaient le paysage. Les trottoirs étaient squattés et des rez-de-chaussée des habitations voisines ont été transformés en commerces illicites. Aujourd'hui, l'état des lieux a changé et la zone est devenue aérée. Les ruelles ne sont plus jonchées par les ordures ménagères et les restes des fruits et légumes ainsi que les crottins des bêtes. Un phénomène a été ainsi éradiqué de cette zone. Et ce au grand bonheur des habitants.


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