Toute personne dont l'état de santé requiert des examens biologiques, des actes médicaux ou chirurgicaux, a le droit de recevoir préalablement des informations adéquates par le médecin traitant quant au but et à la nature de ces actes et interventions. Le malade a aussi le droit de savoir qu'elles peuvent être les conséquences et les risques qui peuvent découler de ces actes afin qu'il donne un consentement libre et éclairé. De ce fait, le médecin doit à la personne qu'il examine, qu'il soigne ou qu'il conseille, une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu'il lui propose. Tout au long de la maladie, pour permettre au malade de bien comprendre ce dont il s'agit, le médecin doit non seulement tenir compte de la personnalité du patient dans ses explications, mais aussi et surtout veiller à leur compréhension. De telles pratiques et attitudes seront de nature à dissiper tout malentendu, à permettre au malade de prendre une décision en connaissance de cause, si à Dieu ne plaise un incident devait arriver lors d'une intervention. Cela permettra aussi au médecin d'agir en son âme et conscience, d'être serein dans les décisions qu'il pourra prendre, tout en ayant comme principal souci la santé de son patient, une particularité de la pratique de l'art médical qui a toujours reposé sur le lien de confiance entre le malade et son médecin. C'est sans aucun doute cet aspect, ce sentiment de confiance, cette relation noble qui découle de la rencontre d'une compétence et d'une confiance qui donne à la pratique médicale toute sa grandeur. Il n'en reste pas moins que l'information est un droit fondamental du malade, et dont la violation ne peut être que juridiquement sanctionnée. C'est à méditer.