Durant ce mois de Ramadan, de nombreuses infractions ont été relevées suite aux opérations de contrôle des prix et de qualité. Tandis que les commissions locales ont permis de constater 564 contraventions entre le 12 et le 24 août, relatives au défaut d'affichage des prix, à l'absence de facture et au refus de vente. C'est ce que révèle un communiqué de l'office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires. Les éléments de l'office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires, sous tutelle du ministère de l'agriculture, ont eux procédé à la saisie et la destruction de lots de produits impropres à la consommation. Côté contrôle de qualité, certains produits impropres à la consommation ont été saisis et condamnés suite aux contrôles et visites de terrain des éléments de l'office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires. Ce ne sont pas moins de 80 tonnes de denrées alimentaires lors de l'importation qui ont été passées au peigne fin par ces services. Ces produits impropres à la consommation, précise-t-on dans le rapport, concernent 685 Kg de produits alimentaires, 21.000 bouteilles d'huile d'olive périmée, 8,2 tonnes de viandes blanches, 583 kg de saucisses, 2.400 de lait et dérivés, 13 tonnes de poissons, 250 kg de miel, 2.300 œufs, outre 3.000 plats prêts à manger. Lors de cette réunion ordinaire consacrée justement à la situation de l'approvisionnement dans l'ensemble des marchés, la commission a fait également état d'une baisse des prix des produits alimentaires entre le 1er et le 12 ramadan. Il s'agit notamment du prix de la tomate qui a baissé à hauteur de 90 % par rapport à l'année dernière, se situant à moins de deux dirhams le kilo et même chose pour la pomme de terre (-10 %), l'huile de table (-11%) et les viandes blanches (-15%), précise dans ce cadre, un communiqué du ministère des Affaires économiques et générales faisant état d'une stabilité des prix des autres denrées alimentaires et ce dans l'ensemble du territoire national. En fait, en ce mois sacré l'offre en produits alimentaires, de manière générale, est plus abondante que la demande, cela n'empêche pas que des prix restent tirés vers le haut et ne répondent pa à la mécanique de la détermination des niveaux de prix par la loi sipmle de l'offre et la demande. L'emballement des prix durant cette période doit être recherché dans le cadre d'une logique non économique.