Imaginons un peu la flopée d'ONG qui s'activent dans la seule ville de Laayoune. Pas moins d'une quarantaine qui cherchent par tous les moyens à disposer des sous nécessaires pour pérenniser leurs actions sociales. Bien entendu, lorsqu'on sait que le problème n'est pas lié aux cordons de la bourse plus qu'à la bourse elle-même, déficit de moyens oblige, on imagine la somme des frustrations sociales et celle des acteurs sociaux sincères. En tout cas, devant ce déficit, les industriels de la pêche ont décidé de tendre l'hameçon aux autorités compétentes en s'autorisant de mettre de côté quelques centimes sur chaque kilo de poisson débarqué à Laâyoune. Et vous n'allez pas le croire : la somme annuelle varierait entre 4 et 6 MDH. Ce qui n'est pas rien. Sauf qu'il y a un hic. Depuis que la décision de la Fédération nationale des industries de la pêche (FENIP) a été prise et communiquée aux autorités ad hoc, rien n'a bougé. Devinez où l'arête est coincée ? A l'Intérieur, bien sûr ! Dommage que l'on pèche ainsi par excès… d'inaction.