La Bourse de Casablanca se retrouve à un tournant crucial avec des développements récents qui pourraient redéfinir son avenir. Ces changements arrivent à un moment favorable, alors que le MASI a enregistré une performance impressionnante de 16,4 % cette année et des gains de 44,9 % depuis le début de 2023. En effet, la place casablancaise a récemment connu des faits marquants, notamment avec la nomination de Brahim Benjelloun Touimi comme président du Conseil d'administration pour un mandat de deux ans. Il succède à Kamal Mokdad, et sa désignation pourrait marquer un tournant pour la Bourse, notamment en ce qui concerne le lancement du Marché à Terme et de la Chambre de Compensation. Brahim Benjelloun Touimi, qui détient un doctorat en Monnaie, Finance et Banque de l'Université Paris I Panthéon Sorbonne, est également Administrateur Directeur Général Délégué de BOA-BMCE, un rôle qui fait de lui un acteur clé au sein du groupe bancaire. Cette position pourrait apporter une nouvelle dynamique à la Bourse, où le capital est détenu principalement par des banques, la CDG et d'autres acteurs financiers. Dans le cadre de la préparation du Marché à Terme, la Bourse a organisé un symposium avec la WFE, rassemblant les principaux acteurs de l'écosystème financier marocain. Ce marché devrait permettre l'introduction de nouveaux instruments financiers, offrant aux investisseurs des moyens de se prémunir contre les fluctuations, diversifier leurs investissements et réduire les coûts de transaction. Ces initiatives pourraient revitaliser la Bourse de Casablanca, surtout à une époque où l'on cherche à augmenter le nombre d'IPO et de sociétés cotées. Le Marché à Terme représente une occasion pour les banques d'affaires de diversifier leur activité et d'offrir des produits même dans un contexte de marché difficile.