Festival International du Film de Femmes de Salé Mohamed Nait Youssef Au mythique cinéma «Hollywood» à Hay Karima, la 17ème édition du Festival International du Film de Femmes (FIFFS) s'est ouverte, lundi 23 septembre, dans une atmosphère festive et chaleureuse. Tout le monde y était. Les artistes, les professionnels du 7ème art et les mordus de l'image et du cinéma ont afflué nombreux pour ouvrer le bal d'une édition riche en programmation. «Salé est désormais une destination des professionnels et amoureux du 7ème art, issus de différents continents et cultures dans le cadre de complémentarité entre l'authenticité et le modernisme, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. », a souligné Noureddine Chemaou, président de l'association Bouregreg, dans son mot d'ouverture à l'occasion. Le FIFFS s'ouvre sur la ville En effet, cette 17ème édition du Festival, placée le Haut Patronage de SA Majesté le Roi Mohammed VI et organisée l'Association Bouregreg, mettra à l'honneur la cinématographie hongroise. Le FIFFS s'ouvre sur la ville et ses lieux emblématiques. En effet, les espaces « Hollywood » à Hay Karima, « Malaki » à Salé Médina, «Souk El Kébir» à MedinaSalé et la salle de projection de l'hôtel Dawliz abritent les projections des longs métrages, des documentaires et des courts-métrages. «Cette édition s'organise dans le cadre du chantier de réhabilitation et de valorisation du patrimoine matériel de salé ; car le festival s'ouvre les lieux emblématiques de la ville, notamment les places de l'ancienne médina de Salé.», a révélé le président de l'association organisatrice de l'événement cinématographique. La diversité au niveau des lieux, dit-il, riment avec la richesse des activités, en s'intéressant particulièrement aux jeunes. » Hommage poignant à Saâdia Ladib et Dalia El Beheri Temps fort du FIFFS, le festival a rendu un vibrant hommage à grandes figures majeures du 7ème art marocain et arabe à savoir ; l'actrice égyptienne Dalia El Beheri et l'actrice marocaine Saâdia Ladib pour leurs parcours cinématographiques singuliers. »L'amour et la renaissance sont des devises assez chères. Ce festival a une grande place dans mon cœur. Je l'ai suivi dès les débuts. Cet hommage est honneur pour moi », s'est exprimée Saâdia Ladib. Les femmes au cœur des œuvres Fidèle à sa ligne éditoriale, le festival traite des questions relatives aux femmes, au cinéma et la profession.«Le festival est une reconnaissance à la femme slouie en particulier et marocaine en général. Ce festival qui a démarré modestement a su s'imposer sur la liste des grands événements cinématographiques nationaux et internationaux.», a souligné Aziz El Hilali, vice-président de la région de Rabat-Salé-Kénitra, ajoutons que ce festival œuvre pour la promotion du 7ème art auprès des différents publics. La Hongrie à l'honneur Cette année, la Hongrie et sa cinématographie seront à l'honneur. Dans cette optique, trois œuvres cinématographiques, deux longs métrages «Eden» de Agnes Kocsis, «La Dame de Constantinople» de Judit Elek et un court métrage «Bóbita» de Márta Mészáros seront projetés lors de cette 17ème édition. Les films choisis abordent notamment les questions féminines et leurs impact sur la société hongroise. Et pour braquer les projecteurs la diversité de la cinématographie hongroise, une rencontre réunissant une belle brochette de cinéastes et productrices aura lieu dans le cadre des activités du festival. «Ce festival est un rendez-vous cinématographique annuel qui contribue à la valorisation de la femme et de la création. », affirme Abdelaziz El Bouzdaini, directeur du Centre cinématographique marocain (CCM). Et d'ajouter : «cette édition est marquée par sa programmation riche et diversifiée. Le cinéma marocain connaît une effervescence, et la participation du film marocain dans de nombreuses manifestations internationales.» Par ailleurs, et comme le veut la tradition les jurys de la 17ème édition ont été présentés au public. Le jury de la compétition officielle des longs métrages fiction est présidé par actrice et réalisatrice marocaine Maryam Touzani, accompagnée de la réalisatrice et productrice hongroise Ágnes Kocsis, de l'actrice égyptienne Hana Shiha, de l'actrice, metteure en scène et directrice de Festival burkinabaise Odile Sankara et de la réalisatrice française Fleur Albert. Pour ce qui du jury de la compétition officielle documentaires, il est présidé par la réalisatrice libanaise Danielle Davie, accompagnée de la réalisatrice française Sophie Bachelier et de la journaliste marocaine Amna Ferhati. Le jury prix jeune public est composé de la réalisatrice et productrice Narjisse Tahiri (présidente), accompagnée des réalisatrices Israe Tebiche, Doha Bennouis. «Cette manifestation cinématographique crée une dynamique culturelle à Salé, en s'ouvrant sur d'autres expériences artistiques et cinématographiques internationales.», a précisé Omar Sentissi, Président du Conseil Communal de Salé. Il est à rappeler que ce ne sont pas moins de 10 longs métrages provenant de 20 pays qui seront en lice pour décrocher le prix de la compétition officielle fiction, cinq productions seront en compétition officielle du documentaire.