Projet de loi organique droit de grève Le président du groupe du progrès et du socialisme (GPS/PPS) à la Chambre des représentants, Rachid Hamouni, œuvrant pour un projet de loi organique concernant le droit de grève, qui tienne compte des aspirations, droits et soucis de toutes les parties concernées (intérêts des travailleurs, maintien des activités économiques et des services publics, entreprises, ordre public, etc...), a demandé au président de la Chambre de saisir pour avis le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur le «projet de loi organique N° 97.15 fixant les conditions et modalités d'exercice du droit de grève ». Selon Hamouni, la demande d'avis du CNDH tire son importance du fait que le droit de grève est un droit universel et constitutionnel et qu'il s'agit d'une question épineuse dans laquelle les dimensions juridiques, sociales, économiques et juridiques se recoupent de manière complexe. C'est un indicateur clé du niveau de démocratie et des droits de l'homme dans toute société. C'est pourquoi, l'article 29 de la Constitution de 2011 stipule que « sont garanties les libertés de réunion, de rassemblement, de manifestation pacifique, d'association et d'appartenance syndicale et politique » ajoute le député. Pour Hamouni, il importe aussi de saisir le CESE car le droit de grève est un facteur essentiel dans la réalisation de la paix sociale, qui représente l'une des conditions d'un climat des affaires attractif des investissements. Il est également un indicateur clé du niveau de démocratie dans toute société. Pour le député, le présent projet de loi concerne la société toute entière. C'est une question qui transcende la logique du positionnement politique et de la suspicion mutuelle entre la classe ouvrière et l'entreprise. Le traitement d'une telle priorité doit avoir pour but de parvenir à des consensus solides et constructifs à la hauteur du Maroc de 2024 et des années à venir, a-t-il expliqué.