Le refus de débattre de la grave crise qui secoue les facultés de médecine et de pharmacie prouve encore une fois que le Gouvernement méprise le Parlement, a souligné le président du groupe parlementaire du PPS à la Chambre des représentants. Intervenant, lundi 8 juillet, lors de la séance hebdomadaire des questions orales, dans le cadre d'un point d'ordre, le président du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants, Rachid Hamouni, a affirmé que le gouvernement « méprise » tout simplement l'institution parlementaire, en refusant d'interagir avec les questions d'actualité et qui revêtent un caractère urgent. Après avoir salué qu'en vertu de l'article 152 du règlement intérieur, le bureau de la chambre a interagi positivement avec les demandes de l'opposition et de la majorité pour discuter du sujet urgent qu'est la grave crise qui secoue les facultés de médecine et de pharmacie, le député a fait savoir que l'on a été surpris par le fait que le Secrétaire de la séance n'a pas donné lecture d'une quelconque missive reçue par la Chambre de la part du ministre concerné. Selon lui, un tel mutisme traduit le mépris du Parlement par le Gouvernement. Que le ministre « nous dise pourquoi n'est-il pas venu répondre aux questions des députés », a indiqué le député avant de soulever les questions suivantes : « N'a-t-il pas de données ? Est-ce que la question n'est pas urgente ? N'est-il pas concerné par le sujet ? Aujourd'hui, a-t-il dit, il y a une grave crise qui secoue les facultés de médecine et de pharmacie. Rien qu'hier dimanche 7 juillet, les familles des étudiants ont organisé un grand rassemblement, a-t-il dit, estimant qu'il est inadmissible que le Gouvernement continue de faire l'absent. C'est grave. Selon le parlementaire, le gouvernement manque de respect envers la Parlement et ne tient compte ni des demandes des députés, ni des revendications des étudiants et de leurs familles. Que le ministre nous dise pourquoi refuse-t-il de venir discuter de la question, pourquoi n'accorde-t-il pas à la demande qui lui a été transmise l'intérêt requis et est ce qu'il a une excuse valable ou non, s'est-il encore interrogé.