Mohamed Nait Youssef ''O ennemi du soleil Je jure que je ne marchanderai pas Et jusqu'à la dernière pulsation de mes veines Je résisterai.'', Samih al-Qâsim. «Il n'y a pas de paix sans liberté, il n'y a pas de paix sans justice et il n'y a pas de paix sans vérité.», c'est avec ces mots que des intellectuels arabes et marocains ont exprimé dans un communiqué, mercredi 18 octobre, leur soutien inconditionnel à la Palestine et à la »résistance palestinienne » en ces temps difficiles que traverse ce pays. De grands noms de la scène culturelle, littéraire et poétique d'ici et d'ailleurs tels que Abdelatif Laâbi, Mohamed Bennis, Mohamed Achaari et Hassan Nejmi, Yassin Adnan, Mohamed Ali Rebaoui Kacem Haddad, Wassini al- Araj, Wael Hallaq ont dénoncé le génocide mené par Israël à Gaza. «En ce moment décisif où l'entité sioniste mène une guerre d'extermination contre notre peuple dans la bande de Gaza, en recourant à des allégations terroristes qui ne trompent plus personne, nous déclarons notre soutien illimité au peuple de Gaza dans sa résistance légitime, et notre condamnation illimitée à l'entité sioniste dans son agression brutale et barbare contre la vie de personnes innocentes.», peut-on lire dans le communiqué rendu public des intellectuels arabes et marocains. Les voix se lèvent critiquant ainsi un crime capital commet au grand jour par Israël contre le peuple palestinien. C'est un constat. Aujourd'hui, nous vivons l'un des épisodes les douloureux de l'Histoire de l'humanité. Palestine, cette plaie ouverte et profonde continue de saigner comme si c'était son sort, sa destinée… mais pas à jamais. La machine des sionistes tue sans pitié: les enfants, les femmes, les innocents. Il s'agit d'une guerre farouche et sans merci ! Palestine saigne en ces temps-ci… mais, toujours debout. Indiscutablement, une guerre, ce sont des morts, des orphelins... des nations déchirées. La guerre a un prix. Et ce prix, ce sont les âmes innocentes qui le payent trop cher chaque fois. On ne joue pas avec les bombes qui tombent sur les citoyens palestiniens sans défense dans un hôpital à Gaza ! Une guerre, c'est une guerre; c'est-à-dire il ne faut pas justifier l'injustifiable ni défendre l'indéfendable. C'est une guerre sale, sans éthique, sans légitimité...et il faut l'arrêter. La résistance des palestiniens contre le colonialisme, le racisme et leur lutte pour la défense de leur droit historique à leur terre continuent et continueront. Aujourd'hui, Palestine est au cœur d'un monde fou et désorienté. Aujourd'hui, il faut sauver ce qui reste d'une humanité déchirée... et arrêter cette guerre sale et sans merci. Pourvu que les voix, voire les cris des innocents aspirant à la paix ne tombent pas, comme à l'accoutumée, dans l'oreille d'un sourd. Basta !