Il y a lieu de constater que la profession ou tout au moins la passion de la presse, toutes disciplines confondues, est encore loin d'être au diapason des mutations qui s'effectuent, à grands trots. Au moment où un effort colossal se déploie,dans maints domaines de la vie active, l'on constate nul sans scrupule,une présumée presse ses oucierde détecter la moindre lacune la plus insignifiante à dévoiler, sans prêter aucune attention à ce la beur titanes que qui mérite une mention ou un éloge. Une autre soi-disante presse n'a pas du tout froid aux yeux d'être à côté de la plaque pour un abject règlement de compte ou un vil chantage pour un tel décideur administratif, un tel élu de la commune ou un haut responsable hiérarchique. A priori, l'espace médiatiques'est quasiment effrité pour devenir un réel réquisitoire contre le civisme ou un champ propice pour soutirer des sous, sans vergogne. Sans avoir point l'intention de mettre les journalistes dans le même panier, car bon nombre se livre à une presse de qualité, loin de se faire pointer du doigt, il est déplorable de noter, en revanche que cette profession serait infestée de pseudo-journalistes, en nette fracture avec les exigences et enjeux de la régionalisation avancée qui se concrétise progressivement dans toutes les aites de la vie quotidienne...Il est bien clair que la liberté d'expression et d'opinion en domaine de la presse est chose sacrée pour laquelle serait impératif de défendre les fondements sans hésitation. Mais, il serait également indispensable de se munir de la responsabilité et du devoir envers autrui, même si on ne partage aucunement les mêmes positions et réflexions. Le droit à la différence est sans ambage en pareilles circonstances! Toutefois, il importe de rappeler pour le cas d'espèce, il ne s'agirait pas de liberté d'expression, en une conférence de presse mais, des propos injurieux en direction de haute personnalité publique.La presse régionale inscrite dans le sillage du climat médiatique globale, est en passe de se positionner dans l'échiquier de l'information marocaine, au regard de l'ouverture démocratique qui ne fait que se renforcer dans la dynamique multidimensionnelle de notre pays. Cette impulsion marquée par la multitude des titres des médias, toutes catégories et formes confondues, était confortée, il y a quelques ans, par l'adoption par la nouvelle Constitution au sein de laquelle, la chose médiatique occupe une place de choix, compte tenu de son acuité dans le processus développemental national. Ceci étant, la presse régionale est-elle bien outillée aux plans, professionnel et intellectuel, à se mettre au rendez-vous de cette dynamique qui émaille le champ démocratique d'une nation en réelle effervescence sociétale ?