Le Tribunal de Tarascon vient de rendre un arrêt condamnant la Confédération Paysanne, une organisation syndicale française utilisée dans le harcèlement judiciaire de l'accord agricole Maroc-UE, ce qui constitue un nouveau revers judiciaire pour le « polisario » et ses relais en France. Ce nouveau désaveu judiciaire français intervient quelques semaines après celui que la Haute Cour de Londres avait infligé aux soutiens du polisario au Royaume-Uni. L'action de la Confédération Paysanne prétendait interdire à IDYL, l'entreprise française spécialisée dans la commercialisation de fruits et légumes en provenance du Maroc, y compris des Provinces du Sud, de distribuer ses produits et la condamner devant la justice (astreintes et dommages pour de soi-disant préjudices subis). COMADER : la confiance renforcée A la suite de cette décision judiciaire, le président de la Confédération Marocaine de l'Agriculture et du Développement Rural (COMADER), Rachid Benali estime L'arrêt du Tribunal de Tarascon condamnant la Confédération Paysanne, une organisation syndicale française utilisée dans le harcèlement judiciaire de l'accord agricole Maroc-UE, renforce la position du Royaume et la confiance de ses partenaires. Et de rajouter que « Ce jugement va réconforter nos clients et nos partenaires qui font confiance à notre pays et à ses produits et renforcer également la position du Maroc dans la défense de ses intérêts face aux ennemis de la Nation », a affirmé M. Benali dans une déclaration à la MAP. « Encore un coup dur pour nos ennemis ! », s'est-il exclamé, rappelant que ce « revers » judiciaire français fait suite à la confirmation par la Cour d'appel de Londres, il y a moins d'un mois, du rejet irrévocable d'une requête du « polisario ». Après le revers infligé par le Royaume-Uni, aujourd'hui c'est la France et l'Union européenne (UE) qui mettent en avant l'importance des Accords Agricoles Maroc-UE, a-t-il ajouté. FIFEL : un encouragement à l'investissement Pour sa part, le président de la Fédération Interprofessionnelle Marocaine des Producteurs et Exportateurs des Fruits et Légumes (FIFEL), Lahoucine Aderdour, affirme que cette décision devrait encourager les investissements dans les Provinces du Sud, a indiqué, le président de la Fédération Interprofessionnelle Marocaine des Producteurs et Exportateurs des Fruits et Légumes (FIFEL), Lahoucine Aderdour. Par ailleurs, M. Aderdour s'est dit réjoui de « cette décision judiciaire qui conforte l'intégrité territoriale de notre cher Royaume », avant de féliciter « la société IDYL ainsi que tous les agriculteurs et exportateurs marocains de Tanger à Lagouira à qui le Tribunal de Tarascon a rendu justice à travers cette condamnation ». La décision du Tribunal français de Tarascon, qui intervient après celle de la Cour d'Appel de Londres, renforcera sans doute les liens de coopération entre le Maroc et ses différents partenaires, notamment l'Union européenne, et contribuera à « dissiper les provocations et les hostilités de l'entité fantoche envers l'Accord Agricole Maroc-UE sur les fruits et légumes », a-t-il dit. Cette organisation syndicale française était instrumentalisée par le « polisario » et ses relais en France pour le harcèlement judiciaire de l'Accord Agricole Maroc-UE. Chambre professionnelle : vers le renforcement de l'essor économique des provinces du Sud Ladite décision « vient renforcer l'essor économique que connaissent les provinces du Sud », a souligné, mardi à Laâyoune, le président de la Chambre d'agriculture de Laâyoune-Sakia Al Hamra, Ahmed Hmaimid. Cet arrêt constitue un nouveau revers judiciaire pour le « polisario » et ses relais en France,