Saoudi El Amalki C'est une cérémonie bon enfant que celle vécue, à cœur joie, samedi dernier, dans l'enceinte du Royal Golf d'Agadir. En guise de couronnement du tournoi qui a eu lieu pendant le mois sacré du Ramadan, le comité de l'association vient donc de tenir la soirée de remise des trophées aux lauréats et des prix de consolation aux dauphins de la compétition menée, de bout en bout, dans une ambiance d'allégresse et de convivialité. Cette festivité qui s'était déroulée en apothéose, a drainé une pléiade pléthorique de mordus du sport golfique et de partenaires du Royal Golf, rehaussée aussi par la présence d'Azeddine du Golf Tazgzoute de Taghazoute et d'Eve du Golf du Soleil, en signe de solidarité de la famille du Golf de la capitale du sud. Sur un fond musical, la séance de consécration s'est donc entamée, sous la baguette magistrale de Bertrand qui appelait, tour à tour, les heureux gagnants des différentes catégories de jeu, scandés par une rafale d'ovations de l'assistance en liesse. Tout au long de ce moment cérémonieux, le président Bouraâda se montrait avenant et cordial, tout en veillant à ce que ce climat guilleret se passe dans les conditions optimales. Il y a lieu de dire, en toute honnêteté, que cet événement festif s'est déployé dans un esprit de symbiose, marqué aussi par les allocutions flatteuses des représentants des deux Golfs sus mentionnés, à l'égard de ce tournoi ramadanesque et la célébration solennelle qui s'en est suivie, ce soir. Il faudrait bien dire que les valeurs chevaleresques qui animent constamment le Royal Golf d'Agadir, sont fondées sur une attitude plutôt humanisante envers toutes les composantes de ce Golf viscéralement affable, aussi bien vis-à-vis de sa multitude de jeunes qui y exerce son sport favori, à longueur de journée que son entourage pluriel qui y adhère, en bénévolat fécond. Il va sans dire aussi que cette notoriété qui fait de ce Golf un havre des pratiquants juvéniles, issus des environs modestes, évoluant dans son académie réputée pour son aura, est devenue un vivier des futurs champions, grâce à cette approche non lucrative et foncièrement au service des talents en herbe. On ne pourrait alors que saluer très vivement le succès de ce cérémonial fastueux qui a, non seulement fêté les primes de la compétition, mais surtout consolidé les liaisons de communion entre toutes les constituantes du Golf et incrusté ces vertus chevalières auxquelles il s'est perpétuellement attelé. Bravo messieurs !