Aperçu sur le Royal Golf d'Agadir Saoudi El Amalki La filière golfique prend de plus en plus, de l'ampleur dans une station balnéaire qui se veut une destination touristique de grande envergure. Elle niche plutôt dans une série de structures hôtelières haut de gamme, à la capitale du Souss dont la situation du secteur peine aujourd'hui à redorer le blason, d'il y a des décades de naguère... Au cœur de cette ribambelle de joyaux de l'élégant sport qu'à toujours été le golf, durant des lustres, trône le Royal Golf d'Agadir, sur la route reliant les villes d'Inezgane et d'Agadir. Une splendide étendue verdoyante qui résistait, depuis les années trente du siècle écoulé, à l'usure du temps, procréant tout au long de la longévité les meilleures pépites de la région voire de la nation. En fait, depuis 1937, naissait ce bijou aux milieux des masures avoisinantes où vit le petit peuple, à cours de conditions vitales de l'existence naturelle. Le dessein de cet environnement insalubre tombait entre les mains de braves gens qui ont dédié à bras ouverts, ce fleuron golfique aux gamins des alentours, en les conviant à venir taper sur les petites balles blanches, au lieu de passer leur temps à les récupérer et les revendre à des prix dérisoires. C'est ainsi que germait cette idée géniale de transformer ce golf de tradition historique en une académie de la formation de ces mioches dont regorgent les faubourgs d'à côté. Par la force des choses, ces bambins passaient donc de vice de petits voleurs de balles égarées dans l'enceinte des Green au firmament de la gloire sportive, en talents avérés de la discipline, à tel point que les meilleures stars de la région qui glanent les sacres les plus huppées, proviennent de ce prestigieux golf. Et comme le hasard fait bien les choses, les journalistes sportifs de la nation ont pu découvrir ce temple qui met le cap sur l'apprentissage des règles du sport au profit des jeunes en herbe, prenant ainsi le dessus sur la vision purement mercantile que prônent ses homologues, éparpillés sur l'une des plus belles baies du monde. Sans nullement en vouloir aux autres, on dira qu'à chacun son angle de vision ! En effet, pour la 6 ème manche de la coupe nationale du golf des journalistes, l'Alliance Marocaine des Journalistes Sportifs (AMJS) avait décidé de la tenir dans le circuit attractif du Royal Golf d'Agadir. A peine avait-elle foulé le sol de ce golf que la section d'Agadir, organisatrice de la compétition, fut agréablement enchantée par la disponibilité du staff associatif chargé de la gestion, avec à sa tête Ssi Bouraâda, en compagnie de Bertrand et d'autres membres de la structure. Toute cette équipe avenante et bienveillante ne ménageait aucun effort pour que cet événement sportif traditionnel se déroule dans les meilleures conditions et suscite la symbiose des journalistes, toutes tendances confondues. Ce fut en fait, une matinée mémorable relayée par la panoplie de retombées médiatiques qui, pendant une semaine ne cessait d'inonder à flot, l'opinion publique nationale, à travers les différents médias du royaume. Il y a lieu d'évoquer aussi la contribution notoire du Dr Berrada qui avait assuré le contact judicieux entre ce groupe vertueux du Royal Golf et le comité de la section de l'AMJS. Un peu auparavant, d'illustres membres de la Fédération Royale Marocaine de Golf ont opté pour ce lieu de prédilection afin de procéder à la remise des distinctions de mérite aux divers champions, alors que d'autres sites encore plus idoines pouvaient bien abriter cette cérémonie de consécration. C'est autant dire combien le Royal Golf d'Agadir constituait un havre de sérénité et inspirait confiance et loyauté en vertus et valeurs en direction de générations montantes. On ne peut que saluer vivement cette noble vision empreinte d'humanisme qui ne cesse de hanter ces vaillants militants de la bonne cause !