Nul ne serait en mesure de contester l'allure tonitruante par le biais de laquelle évolue une métropole comme Agadir, plus spécialement, depuis la mise en fonction du Programme de Développement Urbain (PDU), il n'y a pas plus de deux ans. Seuls les récalcitrants auraient le culot de renier ce sursaut fulgurant auquel la ville est soumise, de fond en comble. Durant les deux premières années de cette traversée forte éprouvée par la crise virale qui a ébranlé le monde, une ribambelle de projets émerge, à brides abattues, sur tous les compartiments de la cité. Les engins vrombissent, les biceps se déploient et les cervelles se mettent à pied d'œuvre afin de relooker la destination prisée du royaume, longtemps mise en veilleuse par rapport à ses paires du royaume. Incroyable mais vrai, la conversion prompte qui fleurit à des rythmes effrénés, aura laissé abasourdi le plus irrésolu par l'envolée dont pourrait jouir la ville, en un temps record ! Le labeur de titan qui s'accomplissait de telle pugnacité, aura à coup sûr, asséné des coups cuisants aux plus sceptiques des renégats. Aussi bien la percée somptueuse de l'élan d'investissements, déjà mis en branle dans la région en janvier2018, la déclinaison d'accélération industrielle dont la dynamique fait sensation à moult niveaux, que la constellation multiforme de chantiers érigés en apothéose. Sans s'étendre sur les multiples prouesses en termes de voirie et trémie, de culture et patrimoine, de jardin et proximité, de loisirs et divertissements, de culte et sport. On citera le dernier en date qui n'est autre que le parking sous-sol Al Inbiâte dont la capacité avoisine les 600 véhicules et la surface se pavoise d'espace verdoyant et de fontaine rafraîchissante... Cette magnificence urbaine qui éclot avec doigté et raffinement, fut aiguillonnée par la sollicitude paternaliste Royale, lors de Sa visite historique de février 2020, mais aussi par la propension exemplaire d'une pléiade d'intervenants synergique. Elle s'assigne une tâche si pimpante qu'elle se fait un renom attentionné, auprès des diverses composantes de la cité, au point de fonder un «escadro créatif et symbiotique, à la tête duquel il confectionne une maestria mirifique à tout rompre. De par le tact et surtout l'aptitude d'écoute, le chef de file gagne progressivement le cœur de son entourage et s'en va même, d'une humilité saisissante, prendre part aux activités qui pourraient paraître «anodines», comme sa récente descente sur l'esplanade de la place du Prince Héritier pour partager avec la société civile l'immense affliction d'avoir perdu un des siens, le regretté feu Taoufiq Smida. Ce geste si quelconque soit-il, aura marqué tout une génération de la ville qui voit en lui non pas un agent d'autorité (souvent mal perçu), mais un homme de cœur, sensible et réactif à tout ce qui se passe, aussi insignifiant soit-il. Seules les personnes du gros calibre peuvent prétendre avoir ce haut degré de pertinence!