Le directeur du CRI de la région Souss Massa Saoudi El Amalki La nouvelle tombe comme une bourrasque au firmament des affaires. Abdelati Marouane se retire de son propre gré, pour d'autres cieux ! Faut-il se lamenter ou déplorer son départ ? Nul ne devrait interférer l'ambition d'une flamme qui illuminait sans compter les craquelures de l'investissement, depuis son irruption dans la région. Tout au long de son passage cristallin, le directeur du CRI du Souss Massa s'était fait siennes les vertus d'un commis de l'Etat aussi disponible que faire se peut dans le monde de l'entreprise et la vie économique, en général. Il se montrait constamment d'une élasticité et d'un loyalisme hors du commun, avec tous ses interlocuteurs, en particulier les porteurs des projets qui jalonnent les zones industrielles en abondance. Son tact velouté et sa limpidité à revendre lui ont permis de fluidifier le déroulé des procédures entrepreneuriales et solidifié la dynamique investissemental qui prend des tendances haussières, depuis son avènement. Doté d'un savoir attesté dans les rouages du management, il se démène tel un beau diable pour se mettre ardemment au service de son entourage pluriel. Il met en œuvre de manière innovante, la nouvelle réforme missionnaire des CRI, mise sur orbite, il y a juste quelques années, en insufflant des impulsions notoires dans les veines de l'entreprise régionale, par l'accointance fiable qu'il instaure et la qualité du service qu'il institue dans les structures de travail, pareil au rucher d'abeilles. Rappelons pour l'histoire que la région Souss Massa fut la toute première région qui ait connu cette révolution au sein des Conseils Régionaux d'Investissement au royaume, de la manière la plus éclatante. Il y a lieu de mentionner aussi son remarquable rôle pour décliner le plan régional d'accélération industrielle (PAI), lancé par le Souverain en janvier 2018. Sans nul doute serait-il redondant et fastidieux de citer tous les ingrédients du potentiel hautement performant de ce panthéon de l'art raffiné du relationnel et de gouvernance. Parfaitement en phase des attentes des opérateurs de tout acabit et des exigences des divers projets mis en avant, Abdelati Marouane s'y met corps et âme, en facilitateur et médiateur de choix, à baliser les chemins de l'exécution et à assurer le suivi et l'orientation. Si aujourd'hui, Agadir se met en marche pour n'évoquer que le chef-lieu de toute une région revigorante, c'est à coup sûr, grâce à sa contribution féconde, en compagnie des édificateurs en synergie, tout particulièrement le Wali de la région du Souss Massa, véritable artisan de cette embellie salutaire. Que dire de plus de l'icône de référence qui s'éclipse au paroxysme du portage de ce panache ? On a souvent l'habitude de répéter qu' « on peut toujours être utile mais pas indispensable ! », mais, il semble bien que pour ce cas d'espèce, on dirait plutôt que jamais la région n'a joui de directeur de CRI aussi fringant, encore plus exceptionnel que son précieux prédécesseur (que son âme repose en paix !). Bon vent Ssi Marouane pour tes nouvelles prouesses et saches qu'ici, à Agadir, on n'oubliera jamais tes empreintes indélébiles !