Ligue des Champions de l'UEFA Liverpool, finaliste malheureux de la dernière Ligue des champions face au Real Madrid, a pris une leçon mercredi soir à Naples (4-1) lors de la 1ere journée de C1 et confirme son début de saison plus que mitigé. Distancés en championnat d'Angleterre avec une 7e place et seulement deux victoires en six journées, les Reds ont entamé leur campagne européenne de la pire des manière. La première alerte est venue après 45 secondes de jeu seulement sur une percée du Napolitain Victor Osimhen conclue par une frappe sur le poteau; elle annonçait la couleur pour les hommes de Jürgen Klopp. A l'image de leur habituel roc défensif Virgil Van Dijk, qui peine à retrouver son meilleur niveau depuis sa grave blessure en octobre 2020, les Reds ont été largement dominés par un « Napoli » plus hargneux, avec à sa tête l'intenable Khvicha Kvaratskhelia. L'ailier géorgien de 21 ans n'a pas marqué mais a fait vivre un vrai calvaire à Joe Gomez. D'abord un grand pont, puis un duel remporté à l'envie ont permis à « Kvarat » de servir Giovanni Simeone sur un plateau, pour le but du 3-0 (44e). Liverpool a aussi complètement explosé au milieu. Titulaire dans un entrejeu décimé par les blessures, James Milner a offert un penalty à Naples dès la 5e minute de jeu pour une main décollée. Piotr Zielinsky n'a pas tremblé. Une douzaine de minutes plus tard, c'est Osimhen qui a poussé Van Dijk à la faute dans sa surface. Le Nigérian a voulu se faire justice lui-même mais a buté sur Alisson (18e). Ce n'était que partie remise puisque Zambo Anguissa, profitant à son tour de la passivité des Reds, a remporté son duel face à Alisson après une belle remise de Zielinsky (31e). Puis Simeone, servi par Kvaratskhelia, corsait l'addition juste avant la pause. L'entrée de Joel Matip pour la seconde période à la place d'un Gomez totalement dépassé n'a rien changé. Les Napolitains ont même rapidement ajouté un 4e but, encore par Zielinsky (47e). Seul Luis Diaz a surnagé côté Liverpool. Comme ce fut le cas contre Crystal Palace en Premier League mi-août, c'est le Colombien qui a sonné la révolte d'une belle frappe à l'entrée de la surface (49e). Pas assez pour déclencher un sursaut d'orgueil, ni pour rattraper les errements d'un Mohamed Salah très loin de son niveau et symbole d'un Liverpool en plein doute.