La capitale du Souss a toujours constitué le point de mire des visiteurs nationaux en saison estivale depuis des lustres. Cette année encore, après les arrêts forcés, consécutifs à la crise pandémique, des afflux humains prennent d'assaut les plages de rêve de la première station balnéaire du pays. Aussi bien les marocains du monde qui rentrent aux bercails, tout euphoriques de s'abreuver les narines de l'arôme du bled que leurs concitoyens débarqués de tous les recoins du royaume, tous mettent le cap sur la destination de prédilection. Une ruade sur les diverses structures hôtelières et les maisons de location s'opère sur la cité, telle une avalanche dégringolante des sommets, juste après l'Aïd Al Adha qui avait retenu cette marée déferlante d'estivants. Pour une moyenne de vol estimée à une centaine par jour sur l'aéroport Al Massira, sans parler des compatriotes qui fusent en voiture ou en autocar, on réalise l'énormité astronomique des accueils en métropole dont la corniche abonde, chaque jour de baigneurs et de randonneurs au crépuscule. Jamais la ville n'a été aussi bondée de peuplades auréolées, malgré les désagréments occasionnés par les travaux de la refonte grandissime, lancée par le Souverain, il y a un peu moins de trois ans. En somme, tous les visiteurs qui arpentent les artères de la ville ont dû constater cette métamorphose tonitruante à retenir en haleine qui s'offre aux yeux fascinés à merveille. D'autant que des offres d'animations diversifiées meublent à satiété leur séjour, tel le téléphérique escaladant les promontoires vers la fameuse citadelle fort aménagée récemment mis en marche, en plus du delphinarium et crocoparc en attendant l'ouverture du jardin botanique et du parc animalier, en cours de réalisation. Cette période aoûtienne qui combine avec des souffles caniculaires adoucis par les régulations marines, aura coïncidé avec une myriade de festivals dont notamment le traditionnel Timitar, les festivités thématiques qui sillonnent l'arrière-pays et les aires de détente comme le complexe récréatif de Ibn Zaïdoum qui fait aujourd'hui la joie et la fierté de la ville, hissée en berceau de bien-être d'âme. De plus en plus, Agadir, de par les multiples sites d'attractivité qui fleurissent un peu partout dans les différents compartiments de la communauté, est promu à un registre touristique encore plus resplendissant, plus particulièrement au niveau du tourisme national. Il va donc falloir s'atteler à mettre en avant les dispositions d'accueil et de cadre de vie davantage convenants et avenants, à travers l'encouragement des investissements liés à cette filière prometteuse, sans pour autant omettre de s'attaquer aux chantiers afférents à leurs homologues étrangers. Le déluge diluvien auquel la ville est soumise en ces temps-ci, est un signe frappant de ce qu'elle devrait être dans les années à venir, où elle resplendira de plus belle et où les commodités jalonneront tous les coins de l'horizon satellitaire qu'est le « socle central » du royaume.