Cérémonie de signature du recueil poétique Patch-Words à Marrakech La cérémonie de signature du recueil poétique intitulé « Patch-Words : L'amour émoi » de son auteur, M. Kaïsse Ben Yahia, a eu lieu vendredi soir à l'emblématique Riad Ben Youssef à Marrakech, à l'initiative du « Salon Pensée et Art ». Cet opus de 162 pages paru à « Axions Communication » en moyenne format, comprend quelque 158 poèmes rédigés, en un style si raffiné et élégant et une esthétique linguistique confirmée, entre moult villes étrangères et marocaines impériales, notamment Rabat, Casablanca, Marrakech et Essaouira, si chères à M. Kaïsse Ben Yahia, qui se dit déjà n'est pas être un auteur de poésie académique et qui, hors du conventionnel, se réclame « Patch- wordeur ». A travers cette oeuvre de toute beauté et richesses littéraires, l'auteur coule ses émotions sur papier avec générosité inégalable et amour avéré, empruntant ainsi la même voie que celle d'un peintre engagé à confectionner une belle toile en nuançant les couleurs et les formes. Une toile qui incite le lecteur à choisir son point de vue. Grâce à son écriture éruptive, le poète fait jaser un gage de sincérité et de fidélité. Une fidélité à toute épreuve à l'émotion de l'instant. Pour donner force et singularité inouïes à ces écrits, M. Kaïsse Ben Yahia explique qu'il ne revient quasiment jamais pour revoir ses poèmes une fois achevés. Des textes subtiles et fins qu'il n'hésite guère à qualifier de « bio », conformes au ressenti qui les a provoqués. Disposant de plusieurs cordes à son arc, cet ingénieur en chimie nucléaire de formation, a aussi une fibre fabuleuse pour les arts raffinés et pour l'humanisme, car au-delà de son amour et sa passion sans limite pour l'art, la musique, la chanson et la poésie, il est aussi un expert en communication, un responsable engagé au service de la Nation comme en témoignent ses hautes responsabilités. Ce cordon ombilical pour la science et la poésie à l'apparence « inexistant », M. Kaïsse Ben Yahia avoue le retrouver dans l'humanisme qui caractérise l'individu et surtout, dans la bonne éducation aux valeurs et principes qu'il a reçue dès son jeune âge au sein d'une famille où les traditions prennent leur valeur et leur sens. « Il suffit d'être humaniste, pour pouvoir appréhender et sentir la beauté partout, apprendre à aimer et par là, à être toujours proche du créateur. En d'autres termes, proche de la réalité et à ce moment là, on peut être savant, poète, artiste…. », estime M. Kaïsse Ben Yahia qui n'hésite guère à transposer cet humanisme et cette bonté à travers ses écrits, chaque fois que l'occasion lui est présentée. En d'autres termes, chargés d'humanisme, auquel il croit fortement, les poèmes de Kaïsse Ben Yahia, appellent à libérer l'amour « en nous » et le laisser rythmer « notre vie ». L'amour de soi, d'autrui, de sa patrie, de son Roi, de ses proches…etc. « Sillonner la vie dans un environnement où les belles émotions irisent le présent et l'avenir est une bénédiction divine », écrit l'auteur dans la Préface de ce recueil sans omettre de faire part de sa gratitude, son dévouement et sa fidélité à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour la Confiance que le Souverain a bien voulu placer en lui. Aujourd'hui, cette rencontre à Marrakech s'inscrit dans le cadre d'un programme déjà entamé fin mai dernier. « Il s'agit d'une très belle aventure que je vis ici en tant que poète à l'occasion de la parution de mon premier recueil de poèmes », a-t-il déclaré à M.24 la chaine télévisée de l'information en continu de la MAP. « L'étape de Marrakech est fondamentale en ce sens que j'ai un lien profond et particulier avec la Cité ocre, qui représente pour moi un espace familial, un espace d'écriture parce que beaucoup de poèmes dans ce recueil, lui- même, ont été écrits ici. Il s'agit aussi d'un lieu de rencontres et de retrouvailles avec des amis qui me sont si chers et qui partagent totalement les aspects culturel et poétique », a-t-il enchainé. « Je ne prétend pas m'inscrire dans une démarche académicienne, je ne suis pas un poète académicien. Je suis beaucoup plus un troubadour de la poésie, un peintre surréaliste qui utilise les mots en tant que couleurs et qui les transmet à son prochain dans une écriture qui porte essentiellement ses émotions : l'émotion de l'instant, l'émotion de l'amour, l'émotion de l'humanisme que je prétends écrire dans ces mots », explique-t-il. Lors de cette cérémonie, l'assistance parmi un aréopage d'intellectuels, d'artistes et d'hommes de lettres, a été conviée à suivre et à apprécier plusieurs poèmes auxquels lecture a été donnée, en français et en arabe, par M. Kaïsse Ben Yahia sur fond de rythmes musicaux classiques des plus sublimes du « Kannoun ». Mme Amal Malakh, fondatrice du « Salon Pensée et Art » s'est dite, quant à elle, très honorée de la signature à Marrakech de ce recueil poétique de toutes beauté et richesse intellectuelles et humanistes, louant au passage les qualités humaines et professionnelles de l'auteur. Tout en rappelant qu'il s'agit de la troisième signature d'un ouvrage à forte valeur culturelle et esthétique organisé par « Salon Pensée et Art », Mme Malakh a relevé que l'objectif de ce genre de manifestation est de faire connaitre et vulgariser la culture à Marrakech et surtout ne pas la banaliser. « Notre objectif à travers ce genre d'initiative et de rendre accessible la culture, de pousser les gens à s'y intéresser davantage et à faire en sorte que la culture ne soit pas uniquement une affaire élitiste », a dit Mme Malakh, estimant qu'il est temps pour le mouvement culturel dans la cité ocre de retrouver son lustre d'antan et sa renaissance. Mme Malakh n'a pas manqué, en guise de conclusion, de s'attarder sur le lien très étroit entre culture et arts, et les différents espaces historiques chargés d'âme et d'histoire de la cité ocre d'où, a-t-elle expliqué le choix de riads et espaces des plus emblématiques pour l'organisation de ce genre de « retrouvailles » dans l'amitié et la convivialité.