Des acteurs de la société civile et des diplomates africains ont souligné, samedi à Dakhla, la pertinence du plan d'autonomie présenté par le Maroc pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain. Lors d'une rencontre internationale placée sous le thème « le plan d'autonomie renforce la réalité et le consensus en faveur de la question du Sahara marocain » et qui s'inscrit dans le sillage des festivités marquant la célébration du 19è anniversaire de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, les intervenants ont mis en exergue la dynamique internationale en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et les acquis diplomatiques réalisés par le Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI. Initiée par l'Association sahraouie de solidarité et de sensibilisation autour du projet d'autonomie et de développement durable en France, en partenariat avec le réseau de la société civile à Dakhla-Oued Eddahab, les participants ont également souligné que le Maroc poursuit avec confiance l'œuvre de développement des provinces du Sud ayant connu une forte croissance en termes de projets de développement et de différentes opportunités d'investissement dans plusieurs secteurs productifs. S'exprimant à cette occasion, l'ex-ministre des Sénégalais de l'Exterieur, Mme Ngoné Ndoye a réaffirmé le soutien de longue date du Sénégal à la marocanité du Sahara et au plan d'autonomie, comme étant une solution réaliste à ce différend régional artificiel. Mme Ndoye, qui est également sénatrice et présidente de la Commission population santé et action sociale à l'Assemblée parlementaire paritaire du groupe des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP/UE), a noté que la position du Sénégal sur cette question est « séculaire et immuable », eu égard les relations fortes et solides unissant les deux pays, couronnées par l'ouverture du consulat général de son pays à Dakhla. Elle, a dans ce sens, noté que le plan d'autonomie repose sur l'édification d'une société démocratique moderne, fondée sur l'Etat de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement économique et social, dans le cadre du respect de la souveraineté du Royaume. Dans cette lignée, la diplomate a passé en revue les résolutions du Conseil de sécurité qui consacrent la prééminence du plan d'autonomie en tant que solution crédible, sérieuse, réaliste pour régler ce différend régional. Pour sa part, l'ex-secrétaire générale du ministère de la sécurité de la République du Burkina Faso, Maimouna Thiombiano a fait savoir que son pays soutien la marocanité du Sahara, notant que le Maroc dispose d'une stratégie d'envergure visant la consolidation et la diversification de ses actions dans le continent africain, notamment auprès de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Evoquant le volet sécuritaire, Mme Thiombiano a souligné que son pays lutte contre le terrorisme depuis 2015, faisant remarquer que la lutte contre ce phénomène ne peut avoir d'aboutissement sans le concours de tous les pays africains, y compris le Maroc. Par ailleurs, elle a indiqué que les femmes africaines doivent s'unir et aller de l'avant pour assurer l'unité de l'Afrique et son développement escompté. De son côté, la présidente de l'Association sahraouie de solidarité et de sensibilisation autour du projet d'autonomie et de développement durable en France, Zahra Hidara s'est félicitée des victoires successives de la diplomatie marocaine en faveur de la cause nationale et de l'ouverture en cascade de consulats dans les provinces du Sud, grâce à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI. Dans ce sillage, Mme Hidara a salué la position espagnole mettant en exergue la pertinence et la crédibilité du plan d'autonomie pour résoudre le différend artificiel sur la question du Sahara marocain. Par ailleurs, elle a appelé à mettre fin au calvaire et aux souffrances qu'endurent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en leur permettant de regagner dignement la mère patrie, le Maroc. Dans une déclaration à la MAP, Son Excellence Cheikha Noora Bint Khalifa Al Khalifa du Royaume de Bahreïn s'est félicitée de l'ouverture du consulat général de son pays à Laâyoune, une initiative qui témoigne de la solidité des relations entre les deux pays. Elle a également mis en exergue les opportunités d'investissement au Sahara marocain, appelant à mener une coopération commerciale pérenne avec les femmes entrepreneures issues des provinces du Sud. Cette rencontre internationale a été ponctuée par une exposition d'artisanat et une visite au poste-frontière El Guerguarat, en plus de la projection du dernier film du réalisateur Rabii El Jawhari, « Siga », qui aborde la question de l'intégrité territoriale du Maroc, et l'attachement inébranlable du peuple marocain à l'unité nationale.
