Les prix du pétrole poursuivaient leur rebond mardi, dopés par l'extrême tension régnant en Ukraine, le baril de Brent et celui de WTI gagnant plus de 2%. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril décollait de 2,29% à 97,58 dollars, alors que celui de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril s'envolait de 2,88% à 94,65 dollars. Le marché était animé par des craintes de perturbation de l'approvisionnement après que le président russe, Vladimir Poutine, a reconnu, lundi soir, l'indépendance de deux régions séparatistes dans l'est de l'Ukraine. Les investisseurs ont continué à surveiller les efforts visant à relancer l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien après qu'un haut responsable de l'Union européenne ait déclaré vendredi qu'un accord était « très très proche ». Les analystes ont suggéré qu'un accord potentiel pourrait ajouter plus d'un million de barils par jour de brut iranien sur le marché. Dans ce climat d'extrême tension en Europe de l'Est, le prix du gaz naturel TFT dans l'UE progressait de son côté encore plus vigoureusement que le pétrole, soit de 8,87% à 79 euros par mégawattheure. Le secteur du BTP poursuit son évolution favorable Après avoir clôturé l'année 2021 sur une bonne performance, le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) poursuit son évolution favorable au cours du premier mois de 2022, indique la Direction des Etudes et des prévisions financières (DEPF). Les ventes de ciment, indicateur phare de l'activité du secteur, ont enregistré une hausse de 8,8% à fin janvier 2022, après un accroissement de 14,8% à fin 2021, et une baisse de 12,3% à fin janvier 2021, souligne la DEPF dans sa note de conjoncture de février 2022. Concernant le financement des opérations du secteur, les crédits à l'immobilier ont maintenu à fin 2021 le même taux de croissance que l'année précédente, soit +2,7% pour avoisiner les 292 milliards de dirhams, relève la Direction. Cette évolution fait suite au renforcement des crédits à l'habitat (+4,9%, après +3,4% un an auparavant), atténué par le retrait des crédits à la promotion immobilière de 7%, après un léger repli de 0,7% un an plus tôt.