Pacheco: Le partenariat Maroc-Brésil en plein essor, la position sur le Sahara est claire    Le Brésil aspire à hisser ses relations avec le Maroc à des niveaux supérieurs    Le Bénin conclut des accords d'exemption mutuelle de visa avec six pays    Corruption, retraites, emploi... Les grands chantiers qui attendent le gouvernement Akhannouch    Parlement : Mohamed Ould Errachid (PI) élu à la présidence de la Chambre des conseillers    Edito. Cap sur la consolidation    Opération Marhaba 2024 : Plus de 3 millions de passagers ont transité par les ports marocains    ACAPS-FMA: Nouvelles modalités relatives à la date d'effet des contrats d'assistance voyage    Sénégal: L'entreprise marocaine Almav désignée meilleur cabinet Supply Chain en Afrique    Etat social : les choix stratégiques de 2025    Le Nobel d'économie décerné à un trio pour des recherches sur la prospérité entre nations    Afrique du Sud : le parti présidentiel s'acharne contre Obed Bapela après sa visite audacieuse au Maroc    L'Espagne réclame la présence du Maroc à la réunion de l'OTAN en 2025    Comores. Les élections législatives pour le 12 janvier 2025    Tennis : Sinner assuré de terminer l'année à la tête du classement ATP    CAN 2025 : Voici la nation qui rejoint le Maroc parmi les équipes qualifiées    Marathon de Chicago. La Kényane Chepngetich bat le record du monde    Adil Rami : «J'aurais grave kiffé de jouer avec le Maroc »    Hakimi : Le monsieur coup franc du Maroc, une leçon signée Messi !    Ounahi : Un phénomène national, une énigme en club ?    Alerte météo: Averses orageuses avec grêle et rafales de vent ce lundi dans plusieurs régions    Marrakech sous l'eau : Les inondations touchent la ville et l'aéroport    Lalla Hasnaa préside le CA de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Rabat    À Marrakech, des Rencontres de la photographie dans l'art du temps    Marrakech va résonner de musiques soufies    Cameroun. L'intelligence artificielle et le cinéma africain au menu des Ecrans noirs 2024    Journée internationale de l'hémoglobinurie paroxystique nocturne    Dérèglement climatique, un lourd impact sur les infrastructures    Trésor public. Le déficit budgétaire s'allège de 8,6 MMDH à fin septembre    Mandarin Oriental Marrakech : Découvrez la « Chef's Series » et l'Art de la Haute Cuisine    Hébergement touristique : 18,7 millions de nuitées à fin août    Sahara marocain : De la gestion à la stratégie du grand changement [INTEGRAL]    300 morts dans le nord de Gaza en 9 jours    Un grand maître de la médecine Marocaine, Pr Hmidane Tayaa ALAMI, viens de nous quitter à l'âge de 90 ans    Les calculs des voies urinaires ( لحجر فنبولة) peuvent conduire à une insuffisance rénale    Jonathan Harroch, la descente aux enfers ?    Amir Al-Mouminine préside une veillée religieuse en commémoration de la disparition de Feu SM le Roi Hassan II    Brésil : de fortes pluies font huit morts et plongent plus d'un million de foyers dans le noir    FRMF : Les Lions du CHAN 24 vainqueurs de la Guinée !    Coupe d'Excellence. J4 / Le choc de ce lundi: Yaâcoub El Mansour vs AS FAR ; le KACM déjà qualifié    Air Arabia relie Fès à Milan    Les prévisions du lundi 14 octobre    SM le Roi félicite Mohamed Ould Errachid pour son élection à la présidence de la Chambre des Conseillers    Dubaï: Ouverture du Forum « Expand North Star » avec la participation du Maroc    Quatre soldats israéliens tués dans l'attaque du Hezbollah contre une base militaire    À Rabat, les «Etoiles montantes» du Conservatoire d'Etat Tchaïkovski de Moscou brillent de mille feux    Les habitants de Maarif ont été très enthousiastes    MAGAZINE : Naima Elmcherqui, l'âme à tout faire    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'erreur fatale du gouvernement
Publié dans Albayane le 17 - 08 - 2021


Khalid Darfaf
L'histoire n'est pas amnésique disait l'autre. Assurément, elle retiendra comment un gouvernement censé défendre les intérêts publics, s'est démarqué par son immobilisme notamment en ce qui concerne la gestion du dossier de la Samir.
Il faut dire que ce gouvernement s'est ingénié à tourner le dos à la volonté populaire, et sans même prendre le soin de justifier son acte. Le rejet des propositions de lois émanant de plusieurs formations politiques au Parlement, dont notamment le PPS, visant la cessation des actifs de la Samir à l'Etat en est la preuve.
De l'avis des observateurs, les deux gouvernements qui se sont succédé (Benkirane, El Otmani) ont fait preuve d'un esprit de non-coopération pour faciliter la reprise des activités de l'entreprise, en s'appropriant le rôle de celui qui préfère regarder le doigt au lieu d'observer la lune.
A chaque sortie médiatique, les responsables du gouvernement justifient leur « inactivité », par le fait que le dossier se trouve devant la justice. Cependant, la résolution de ce dossier requiert une coopération étroite entre l'ensemble des pouvoir publics, affirment les experts. Qui plus est, il semble que le gouvernement n'accorde aucune importance au facteur temps, étant donné que plus le dossier traine, plus la valeur de l'entreprise devrait baisser.
Il y a quelques jours, le front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine du pétrole a adressé une lettre ouverte au Chef du gouvernement en y soulignant la responsabilité historique de l'Exécutif et ce pour avoir manqué à son devoir patriotique, celui de protéger les acquis et défendre, par conséquent, les intérêts vitaux du Royaume.
Le Front national, qui est composé de plusieurs syndicats, partis politiques et associations de la société civile, a mis l'accent sur la décision aberrante du gouvernement Abdelilah Benkirane, procédant à la libéralisation du secteur des hydrocarbures tout en ayant pleinement connaissance du contexte du marché, marqué par l'absence totale des conditions de la concurrence. Ce qui constitue une erreur fatale, précise le Front national. Pire encore, le dit gouvernement s'est entêté à ne pas revoir sa copie en rejetant l'idée de tout plafonnement des prix des hydrocarbures, ou encore réguler les prix.
Il faut dire qu'un tel choix a eu certainement des effets pervers, en entrainant une érosion du pouvoir d'achat des citoyens. Encore plus, la politique de libéralisation prise à l'aveuglette a permis aux opérateurs de distribution de dégager des profits obscènes, avoisinant les 38 milliards de DH, note la même source.
En inscrivant son action dans une démarche rétrograde, l'Exécutif s'est contenté d'adopter la posture du spectateur devant les obstacles qui ont handicapé le bon fonctionnement du Conseil de la concurrence aussi bien sa première configuration que dans sa seconde. Encore plus, tout en rejetant les revendications des citoyens, le gouvernement n'a rien fait pour concrétiser les recommandations de la Commission royale qui appelé à réviser le cadre juridique, qui regroupe la loi sur la liberté des prix et de la concurrence et la loi régissant le Conseil de la concurrence.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.