L'ancien premier ministre de Grande Bretagne, Winston Churchill avait dit un jour, non sans humour : «En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. Pour l'Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En URSS, tout est interdit, même ce qui est permis !». Le célèbre diplomate au cigare aurait peut-être, enchaîné avec le pays des fennecs pour dire : «En Algérie, rien n'est interdit, tout est permis pour nuire à son voisin !». Décidément, la rage est à son paroxysme pour les gouvernants de ce régime militariste qui semblerait égarer la raison et pousser ces ultimes soupirs, tel un boxeur assommé sur le ring, sous le comptage fatal de l'arbitre. Les prouesses que cumule le Maroc, à travers ses thèses justes et loyales, confortées par la communauté internationale, ne font qu'écumer de plus belle la junte d'Alger en déraison. Les récents développements de la question du Sahara, enclenchés par la décision américaine, la mettaient hors d'elle, au point de verser dans des affabulations éhontées. En effet, depuis quelques temps, ces balivernes immondes contre notre intégrité territoriale se lancent désespérément, à travers ses guenilles décontenancées. Au lieu de s'atteler à se doter du vaccin pour leur peuple torpillé par son sort jeté dans l'incertitude, les galonnés s'en vont quémander la rescousse de ce qui leur reste comme allié dans leur campagne inespérée de stratagèmes. A chaque fois, leurs manigances se soldent à des revers cuisants devant toutes les instances universelles aussi bien d'Alger que de Pretoria. Leurs déboires face à ces réalités inébranlables les placent dans un étau ardu qui se resserre éperdument. Il va sans dire que les tentatives vaines qu'ils mettent en avant sont vouées à l'échec et mettent le peuple algérien dans de mauvais draps. A mesure donc que la situation empire, la population s'en trouve de plus en plus, consciente de son existence mise à rude épreuve et son dessein plus que jamais hypothéqué. Il ne fait pas de doute que rien ne peut arrêter les fantaisies de ce régime ayant vécu éternellement dans les chimères de la folie des grandeurs. Au meilleur des cas, il ne songera jamais à dissuader son «ego» martial et cherchera à opter pour la «terre brûlée». Pendant ce temps, le Maroc, fort immunisé par la crédibilité de ses thèses qu'il défend dans l'unanimité et la mobilisation de la monarchie et du peuple, s'en ira parachever ses entrains de développement des provinces récupérées et d'instituer sa dynamique de régionalisation avancée dont le Sahara serait partie intégrante.