Finalement, le miracle n'a pas eu lieu pour l'OCK qui souhaitait une décision des instances de la fédération royale marocaine de football de porter la Botola Pro à dix-huit équipes au lieu de seize, après des rumeurs qui circulaient depuis la fin de la saison. Déçus par cette relégation en Division 2, les fans khouribguis ont laissé exprimer leur colère et frustration un peu partout en ville, dans les cafés, des rassemblements et surtout sur les réseaux sociaux pour demander, purement et simplement, une démission illico des membres du comité et remettre du coup, les clés à son parrain naturel, l'OCP. Cette relégation était pourtant prévisible au regard d'une saison cauchemardesque émaillée par des polémiques relatives à la gestion du club, au choix des joueurs recrutés loin de faire l'unanimité auprès des supporters locaux, en plus des luttes intestines entre les membres du comité qui avaient eu la maladresse de destituer un président expérimenté en la personne du Dr. Scadi qui occupait aussi, la vice-présidence pendant plusieurs années, du temps de la gérance de l'OCP. Toujours utile de noter que l'OCK qui évoluait parmi l'élite depuis plus de trente-huit ans, abstraction faite d'une année en seconde division en 1994, son retour en première division ne sera, selon plusieurs observateurs sportifs et après le départ de la majorité des joueurs pour jouer sous d'autres cieux, pas facile au regard du niveau concluant des équipes évoluant en Division inférieure. Comme quoi, avec ce calibre de grandes équipes évoluant en deuxième division, c'est déjà une guerre de tranchées qui se profile à l'horizon, et l'OCK, sans le concours de vrais dirigeants et aussi du soutien de son parrain l'OCP, aura du mal à retrouver sa place naturelle parmi les grands.