Par Noureddine Mhakkak Narjiss Amiri, est une actrice très cultivée. Une actrice très active. Qui aime le théâtre, le cinéma. Déjà dans sa poche, une licence professionnelle théâtre et art de la scène. Un autre diplôme Professional acting (bolyongo théâtre school). Elle a joué des rôles très forts dans le théâtre de Nabil Lahlou. Ce qui a montré sa force de jeu en tant qu'une comédienne de talent. Pour le cinéma, elle a pu accrocher le premier rôle dans le film «Doah» du réalisateur norvégien Farzad Samsami. Elle a joué aussi dans le film «La cause» du réalisateur marocain Hassan Benjelloun, dans le film «Aucune fleur pour Hanane» du réalisateur marocain Saïd khelaf et dans le film «Les femmes du pavillon» du réalisateur marocain Mohamed Nadif. Narjiss Amiri est Animatrice des ateliers théâtre à la médiathèque de l'institut français (Ville de Kenitra). Voici une interview avec elle. Bonne lecture. Que représentent les Arts et les Lettres pour vous? -L'art pour moi c'est un style de vie. Une raison de vivre aussi. L'art pour moi c'est une solution pour des problèmes réels ou imaginés, ou bien c'est une façon de survivre, une façon de dépasser les obstacles de la vie, de surmener tout ce qui douleur. L'art pour moi c'est une manière de regarder et voir le monde autrement. L'art nous donne des clefs pour devenir de plus en plus conscient du monde qui nous entoure oui c'est vrai mais pour moi c'est aussi mon échappatoire mon petit jardin secret ou j'oublie la vie réelle les engagements les angoisses. Que représente l'écriture pour vous? – Je ne suis pas vraiment douée pour l'écriture, mais c'est ma façon de lâché prise une thérapie. L'écriture, ça reste un truc modeste que je garde pour moi seulement. Parfois je partage timidement quelques poèmes avec mes amis. J'aime tellement la poésie dans la vie et dans les mots. Parlez-nous des villes que vous avez visitées et qui ont laissé une remarquable trace dans votre parcours artistique. -la ville d'Asilah. Une ville qui m'a beaucoup inspiré. Enfant, je passais mes vacances à Asilah, et chaque année j'allais à un atelier de peinture ou j'avais appris à aimer les cours déjà. Asilah c'est une ville d'art pendant le festival y avait des expositions de la musique, du théâtre, des conférences. J'ai vécu ça à l'âge de sept. J'assistais déjà à des conférences et c'est là où j'avais décidé de faire ce métier, le métier d'être un artiste qui fait l'art du spectacle. Et c'est là-bas ou j'ai rencontré le grand peintre Ahmed Ben Yessef. Je lisais son nom sur les tableaux à la galerie du centre culturel, et un jour, il nous a rendu visite à l'atelier «Peinture». Nous étions que des enfants mais moi je l'avais reconnu, et il était content alors il a signé mon tableau et je l'avais gardé. Parlez-nous des livres que vous avez déjà lus et qui ont marqué vos pensées. -Mon livre préféré c'est (Abner Abounour) de l'écrivain Edmond Amran El Maleh. Je l'avais lu déjà à l'âge de vingt ans, mais je n'avais pas bien compris et j'ai pas réussi à faire une bonne analyse. Alors j'avais décidé de le relire dernièrement comme si c'était une énigme que j'ai réussie finalement à résoudre. Le deuxième livre, c'est une pièce de théâtre (dans la solitude des champs de coton) de Bernard-Marie Koltès, que j'espère interpréter prochainement. Quels sont vos projets à venir? Notre nouveau spectacle est un monodrame intitulé «Histoire d'Hommes». Un texte de Xavier Durringer, et la mise en scène est de Madame Yamina Benabou. J'avais la chance de partager la scène avec ces deux grands hommes de théâtre et du cinéma.