L'Ecole Française des Affaires (EFA) change de nom et devient l'Ecole Supérieure des Affaires de Casablanca (ESA Casablanca). Ce changement intervient à l'occasion de la refonte de son offre pédagogique en double diplomation. Pour la rentrée 2020, et pour un meilleur ancrage dans le monde de l'entreprise, l'école propose trois nouvelles licences professionnelles (BAC + 3) accréditées à la fois par l'Etat marocain et l'Etat français. Forte d'une renommée acquise depuis plus de 30 ans auprès des recruteurs, l'Ecole Française des Affaires (EFA) se réinvente pour la rentrée 2020 et devient ainsi l'Ecole Supérieure des Affaires de Casablanca (ESA Casablanca). Ce changement d'identité vise aussi à mettre en avant la nouvelle offre pédagogique de l'école. Le précédent parcours qui débouchait sur un diplôme BAC + 2 de Chargé(e) de la Gestion et de l'Activité́ Commerciale de l'Entreprise se transforme ainsi en une offre pédagogique en trois ans (dont deux ans de tronc commun), offrant une spécialisation dans trois domaines : Management Opérationnel, Développement Commercial et Ressources Humaines. Délivrées par l'Université Gustave Eiffel, ces trois licences professionnelles sont désormais doublement accréditées par l'Etat marocain et l'Etat français. Cependant, pour l'admission en première année, les candidats doivent être titulaires d'un baccalauréat et avoir réussi le test d'admission écrit et oral de l'ESA. Le bachelier passe uniquement le test oral s'il dispose d'un TCF (Test de Connaissance de Français) valide. S'appuyant sur le vaste réseau de la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc (CFCIM), qui regroupe près de 5000 entreprises adhérentes, l'école enregistre un taux d'insertion professionnelle avoisinant les 100%. A cet effet, le président de la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc, Jean-Pascal Darriet, a déclaré à l'équipe d'Al Bayane que ce suit : «grâce au large réseau d'entreprises de l'ESA, nous garantissons à tous nos élèves diplômés un emploi dès la fin du cursus. Dans le contexte et la conjoncture actuelle, ce n'est pas une mince affaire. De plus, nos étudiants pourront évoluer dans un domaine où il y a un véritable lien entre l'entreprise et la formation académique». Le volet social n'est pas en reste. L'école a décidé de financer les études d'une partie des étudiants de l'ESA. La même source précise que «les étudiants qui sont concernés par cette mesure sont à peu près au nombre de 20». Et de conclure, «ils ont la particularité d'être en difficultés financières mais ce que l'on retient, c'est qu'ils sont réellement méritant. Un bel esprit.