Le Maroc en état d'urgence sanitaire depuis vendredi Dans le cadre de ses efforts pour maintenir la sécurité et la sérénité des citoyens, et compte tenu de la situation sanitaire que vit le Royaume en raison du nouveau coronavirus, les services marocains de sûreté luttent, avec fermeté et sérieux, contre les fake news sur cette épidémie, n'hésitant pas à s'attaquer à toute personne impliquée dans la dissémination de fausses informations ou allégations portant atteinte à la sécurité sanitaire et à l'ordre public. Les opérations menées par les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) pour lutter contre les fake news liés à l'épidémie de Covid19 ont permis l'arrestation de plusieurs individus et l'ouverture d'enquêtes judiciaires à l'encontre d'autres, tout en plaçant certaines personnes en garde à vue pour déterminer les tenants et aboutissants de la diffusion de toutes les rumeurs mensongères pouvant porter atteinte à la sûreté et à la sécurité des citoyens. Dans ce sens, les services de sûreté ont arrêté, le 27 février dernier à Tétouan, un individu apparu dans une vidéo qui prétendait enregistrer des décès dus au coronavirus, comme ils ont appréhendé le 17 mars deux individus pour leur implication présumée dans des publications sur les réseaux sociaux, qui incitent à entraver l'exécution des mesures publiques de prévention contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), et la perpétration de crimes et délits contre les personnes et l'ordre public. A Meknès, le service préfectoral de la police judiciaire a arrêté, en étroite coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), un individu âgé de 22 ans, soupçonné d'avoir tourné et diffusé de fausses informations sur l'enregistrement de cas de Coronavirus. Les éléments de la brigade centrale de la police préfectorale de la ville de Kasba Tadla ont, pour leur part, arrêté, le 17 mars, un individu âgé de 34 ans pour son implication présumée dans l'enregistrement et la diffusion d'un audio contenant des données erronées sur un cas d'infection supposée par le coronavirus. Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Marrakech ont arrêté, le 17 mars, en étroite coordination avec les services de la DGST, une directrice régionale d'une succursale d'un établissement de crédit à Marrakech pour son implication présumée dans la publication d'une fausse information concernant la propagation de la pandémie du Coronavirus. Dans la même ville, une enquête judiciaire a été ouverte le 2 février au sujet de deux individus qui étaient sur le point de filmer une vidéo dans laquelle ils prétendaient qu'ils étaient dans un pays étranger et qu'ils étaient infectées par le Coronavirus, dans le but d'enregistrer les réactions des citoyens face à ces fausses allégations. A Tata, une enquête judiciaire a été ouverte le 17 mars et une femme a été déférée au parquet compétent, pour son implication présumée dans l'enregistrement et la diffusion d'un audio sur de prétendus cas d'infection par le nouveau coronavirus. En outre, deux individus à Essaouira et Goulmima ont été soumis, le 18 mars, à des enquêtes judiciaires pour avoir publié des vidéos sur les réseaux sociaux sur des prétendus cas de coronavirus. A El Jadida, les éléments du service préfectoral de la police judiciaire ont arrêté, le 17 mars, une femme présumée impliquée dans l'enregistrement d'une vidéo truquée qui contient de fausses informations sur de prétendues contaminations par le nouveau coronavirus et susceptibles de porter atteinte à la sécurité et à la sûreté des citoyens. A Berrechid, le chauffeur d'une ambulance privée a été arrêté après avoir publié une vidéo, prétendant l'enregistrement d'un cas de coronavirus. A Casablanca, le dénommé « Abou Naïm » a été placé en garde à vue suite à l'enquête judiciaire menée par la Brigade nationale de la police judiciaire sous la supervision du parquet près la Cour d'Appel de Rabat chargé des affaires de terrorisme et d'extrémisme, après avoir publié une vidéo sur les réseaux sociaux et les plateformes de messagerie instantanée dans laquelle il tient des propos comportant une incitation à la haine et à la violence ainsi que des éléments fondateurs à des actes criminels menaçant gravement l'ordre public, tout en dénigrant et ridiculisant les efforts des autorités publiques pour faire face à l'épidémie du nouveau coronavirus. La DGSN a catégoriquement nié la véracité des commentaires accompagnant certaines vidéos et photos sur les réseaux sociaux et qui tentent de les lier à des victimes prétendues de la pandémie de coronavirus. A Kénitra, la police a arrêté, le 18 mars, un individu pour avoir enregistré et diffusé 12 séquences vidéo dans lesquelles il prétend la non existence du nouveau coronavirus, tout en incitant les citoyens à ne pas appliquer les mesures préventives décidées par les pouvoirs publics pour lutter contre cette épidémie. A Souk Larbaa du Gharb, un individu a été placé, le 12 mars, en garde à vue dans le cadre d'une enquête judiciaire menée après avoir été suspecté d'avoir utilisé un haut-parleur pour diffuser de fausses informations faisant état de la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus et incitant les citoyens à empêcher leurs enfants de se rendre dans les établissements scolaires par crainte de contamination. À Tanger, le 17 mars, les services de police ont catégoriquement démenti les faux commentaires et les messages tentant de lier des photos et des enregistrements de cas de maladie au nouveau coronavirus. D'autre part, au niveau national, les services de sûreté ont nié la véracité des publications qui indiquent qu'un réseau criminel aurait usurpé de l'identité d'un personnel médical pour perpétrer des actes criminels sous prétexte de lutter contre l'épidémie du nouveau coronavirus. La DGSN a, en outre, démenti le communiqué truqué qui a circulé via les applications de messagerie instantanée et qui contient des des données fausses et erronées sur le mécanisme de travail des services de sûreté dans la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus.