DNES à Tanger Mohamed Nait Youssef La question de la femme est fort présente dans la production cinématographique nationale présentée dans le cadre de la 21ème édition du festival national de film de Tanger. En effet, on constate un retour en force de la femme dans tous ces états dans les films. Dans la catégorie du documentaire, les femmes ont eu une place importante des travaux réalisés notamment dans le film «Amussu» (mouvement) du jeune réalisateur Nadir Bouhmouch qui a donné la parole aux femmes de la région d'Imider au Sud-est du Maroc pour s'exprimer à travers la poésie et le chant. Ce film coopératif et collectif produit par le réalisateur et le mouvement sur la Voie «96» où la femme est omniprésente a essayé de faire entendre des voix de femmes militant pour une vie digne et meilleure. C'est aussi le cas du film de la réalisatrice franco-marocaine, Myriam Bakir, qui braqué les lumières à travers son documentaire sur les mères célibataires dans la région d'Agadir. Dans ce film, la réalisatrice focalise sa caméra sur Mahjouba Edbouche, fondatrice de l'association Oum Al Banine à Agadir et militante de la première heure des droits des mères célibataires. Le film du réalisateur Mohamed Chrif Tribak nous fait découvrir l'univers de Nafissa, interprétée par Sanae Regragui, qui s'aventure dans la réalisation d'un documentaire sur les troupes musicales féminines. Le film est un véritable voyage dans l'histoire d'un personnage féminin porteur d'un rêve, ainsi que celle des femmes de Tétouan dans la première moitié du siècle dernier. Dans le monde de l'art et de la musique toujours, le jeune réalisateur Anas Ould M'hamed a mis la lumière dans son documentaire «le secret de tsunami» sur l'histoire d'Imane , alias «Tsunami». Le film marche sur les pas dans l'une des «Cheikhates» les plus connues sur la scène artistique d'aujourd'hui. Un temps pour découvrir l'univers nocturne de la musique de «chaabi» et ses monstres sacrés. Et ce n'est pas tout, la femme comme personnage principal a été aussi présente dans les films comme «la femme arabe» de Mahmoud Frites, «une porte sur le ciel» de Farida Benlyazid qui a été projeté en séance spéciale ou encre dans les longs-métrages entre autres «une femme dans l'ombre» de Jamal Belmejdoub, «les femmes du pavillon ‘‘J''» de Mohamed Nadif, «Lala Aicha» de Mohamed El Badaoui et «Adam» de Maryam Touzani.