La sonnette d'alarme est tirée sur l'économie mondiale. L'évolution de l'épidémie du coronavirus endosse à l'économie mondiale des pertes énormes. Presque tous les secteurs sont touchés et les répercussions sont aujourd'hui difficiles à évaluer. Les effets du ralentissement de la croissance chinoise e son effet sur les pays émergents et l'Afrique sont sérieusement inquiétants. L'aérien, le tourisme, l'industrie la demande, l'investissement…ou encore les marché boursiers accusent le coup et subissent les effets néfastes du coronavirus apparu en chine il y'a plus de deux mois. Le virus est tellement virulent qu'il a mis rapidement la Chine, seconde puissance mondiale à l'arrêt. Des usines ont quasiment arrêté leur production et les exportations suspendues. Le manque à gagner s'élève à des millions d'euros pour de nombreuses compagnies aériennes, touristique, agroalimentaire et électronique. Le dernier rapport de l'OCDE avertit que « l'économie mondiale est en danger» et qu'elle s'apprête à affronter «le plus grave danger depuis la crise financière». On s'attend à une croissance globale limitée à 0,5 points. « Le taux de croissance atteindrait 2,4% contre 2,9% initialement prévu » et « le commerce mondial devrait baisser de 1,4% au terme du 1er semestre et de 0,9% à fin 2020. D'ailleurs, en France on parle d'une perte de près de 200 millions d'euros pour Air France, de 100 millions d'euros pour Danone, de 300 millions d'euros pour Schneider Electric… Le risque de récession n'est pas écarté. Les analystes de l'OCDE révèlent que ce risque reste lié à l'évolution future de l'épidémie et de sa prise en charge. Néanmoins, les économies émergentes et les pays africains restent dépendants vis-à-vis de la Chine. Plus de 85% des exportations des matières premières chinoises vont vers l'Afrique. Contrairement, les pays développés sont des économies diversifiées et mieux sécurisées. L'économie marocaine risque, elle aussi, de subir les effets négatifs du coronavirus. A commencer par la suspension des liaisons aériennes vers plusieurs pays étrangers, la baisse des arrivées touristiques et la baisse de la demande étrangère adressée au Maroc. Les opérateurs du tourisme évaluent les pertes du mois de février à 28.000 clients et anticipent celle du mois de mars courant à plus de 24.000 clients. Certaines exportations sont actuellement suspendues notamment en provenance de la Chine. Le secteur du thé risque de payer trop cher cette suspension des exportations.L'approvisionnement du marché de certains produits en provenance de la chine pourrait connaitre des difficultés aussi. Les risques sont illimités et la reprise de l'activité de nombreux secteurs dépendent largement de la gestion future de l'épidémie Covid-19.