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«Un Philosophe, ne pouvait pas se faire en long-métrage»
Publié dans Albayane le 03 - 03 - 2020


Trois questions à Abdellatif Fdil
Propos recueillis pas Laïla El Alami et Kawtar Krifi (MAP)
Le réalisateur marocain Abdellatif Fdil a répondu à trois questions sur le court-métrage, en marge de la session de questions/réponses qui a suivi la projection de son court-métrage, «Un philosophe», en compétition officielle dans le cadre du Festival national du film de Tanger, qui se poursuit jusqu'au 07 mars.
MAP: Qu'est-ce qui, selon vous, fait la spécificité du Festival national du film de Tanger ? Qu'est-ce qui le distingue des autres festivals nationaux et surtout, qu'apporte-t-il de plus au cinéma marocain?
Abdellatif Fdil : La spécificité du Festival national du film de Tanger, c'est qu'il regroupe ce que le cinéma marocain a produit pendant une année entière et qu'il permet, aussi bien aux cinéastes qu'aux critiques et au public, d'avoir un aperçu sur le rendu de toute une année de production.
Par ailleurs, le Festival national du film de Tanger ne traite pas de thématiques spécifiques et sa sélection inclut à la fois les courts et les longs-métrages avec une nouveauté cette année, celle des films documentaires, ce qui fait toute sa spécificité et sa différence.
La subtilité ou la difficulté du court-métrage consiste dans le fait qu'il doit transmettre un maximum de messages, d'images et d'émotions en un temps limité. Comment dépassez-vous cet aspect du court-métrage?
Il s'agit plus d'un challenge que d'une difficulté. C'est un challenge qui se pose dans la conception, autrement dit, au niveau du développement, de l'écriture et du regard. Un regard qui, là, est personnel.
A titre d'exemple, mon court-métrage, « Un Philosophe », ne pouvait pas se faire en long-métrage. En l'écrivant, je l'ai conçu pour qu'il dure vingt minutes, et il dure vingt minutes. Les gens qui, en le regardant, se projettent dans le long, mettent son écriture en danger.
La vraie difficulté du court-métrage, c'est qu'on ne dispose pas de temps à perdre pour raconter l'histoire.
Le long-métrage, c'est une affaire de personnages. C'est-à-dire que le spectateur a suffisamment de temps pour s'identifier à un personnage, suivre son développement et se projeter dans son univers. Alors que dans le court-métrage, les choses sont différentes. Ce n'est pas une affaire de personnage, mais d'histoire dans sa globalité. C'est la raison pour laquelle, lorsqu'on sort d'un court, on a une histoire, mais pas de personnage.
Quel avenir voyez-vous pour les courts-métrages marocains ? Pensez-vous que les longs-métrages soient privilégiés par rapport aux courts?
En matière de création, le court-métrage marocain se porte bien. D'autant plus que ces productions sont faites par des jeunes réalisateurs et cinéastes qui se cherchent dans l'univers du court-métrage. Mais en matière de distribution, il n'y a que les festivals qui achètent et acceptent de diffuser ces productions. Le problème est que les courts-métrages ne sont diffusés ni à la télévision, ni dans les salles de cinéma. Et c'est un aspect qu'il faut revoir.


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