Quinze longs-métrages, autant de courts-métrages et douze longs-métrages documentaires en lice Lancés vendredi 28 février, les travaux du Festival national du film de Tanger (FNFT) ont été marqués lors de la deuxième journée par le démarrage de la compétition, qui s'annonce serrée entre les films sélectionnés pour cette vingtième-et-unième édition. C'est le court métrage «Un philosophe» d'Abdellatif Fdil qui a ouvert cette compétition en présence de son réalisateur et ses principaux acteurs. «C'est un honneur pour moi de participer à ce festival et une grande fierté que «Un philosophe» soit sélectionné pour prendre part à cette compétition», s'est réjoui Abdellatif Fdil lors de la présentation de l'équipe et le thème de ce court métrage avant la séance de projection au public tangérois. Primé lors du dernier Festival international du cinéma et de la mer de Sidi Ifni, ce film traite l'histoire de Nabil, dont la tache de naissance devient une obsession ennuyeuse dans sa vie. «Un philosophe» raconte, en 20 minutes, comment ce jeune agent recenseur a débarqué dans le petit village d'Azaghar pour y faire sa mission de recensement. Ce qui lui a permis de découvrir les personnages du Cheikh et Mkadem et leur pouvoir surnaturel sur la population locale. Ces derniers lui ont servi d'escorte pendant son séjour dans cette bourgade. Mais Nabil a pu s'échapper aux yeux de Cheikh et Mkadem pour faire la connaissance d'un douanier, qui était souvent accompagné de cinq enfants qui ne se ressemblent pas. Le jeune agent recenseur se sentait abasourdi d'apprendre que son nouvel ami était au courant que quatre de ses enfants étaient le fruit d'une liaison amoureuse entre sa femme infidèle et ses amants, dont la majorité était de passage au village. Nabil n'a pas pu lui aussi échapper au charme de l'épouse du douanier et dont il a eu un enfant portant la même forme de sa trace de naissance. En plus de «Un philosophe», cette deuxième journée a connu la projection de trois autres films : le court métrage «Yoon» de Wadii Charrad et deux longs métrages «Otafes» de Mehdi El Khaoudy et «Le miracle du saint inconnu» de Alaa Eddine Aljem. Elle s'est également distinguée par la diffusion hors compétition officielle de «Braquage à la marocaine» (1 h 40 mn) d'Ahmed Tahiri Idrissi à la grande salle du cinéma Megarama Goya. Notons que cette 21ème édition, qui se poursuit jusqu'au 7 mars, met en lice quinze longs-métrages, autant de courts-métrages et douze longs-métrages documentaires faisant partie des dernières productions cinématographiques au Maroc. Le programme de cet événement comporte, en plus de la projection des films en et hors compétition, des hommages rendus aux icônes du cinéma marocain. Parmi lesquelles celui rendu à titre posthume à Mohamed Tazi Ben Abdelouahed, dont le film «Amina» a été présenté lors de la cérémonie d'inauguration.