La géante enceinte du World Travel Market, prestigieuse bourse des voyages de Londres, a accueilli des flux déferlants de tous les pays de la planète. Cette genèse monstrueuse a retenu en haleine tout ce beau monde, pendant quatre journée d'affilée, avec le mot traditionnel du patron de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT). Un tourisme vert et responsable que brandit solennellement le Maroc pour sa participation à ce gigantesque rassemblement mondial, avec une flopée de dirigeants centraux et régionaux du département, en compagnie des opérateurs et professionnels du tourisme national. La délégation marocaine qui, comme à son accoutumée, brille par son omniprésence notoire, dès l'ouverture de la foire, se compose de plusieurs dizaines d'acteurs dont la majeure partie émane de la région d`Agadir Souss Massa. A cette occasion, Rachid Dahmaz, président du conseil régional du tourisme d'Agadir (CRT), toujours animé par un esprit synergique et fédérateur, eut, sans doute, du pain sur la planche, durant la période du salon, pour tenter de drainer des marchés émetteurs européens et autres, d'autant plus que nombre de facteurs prometteurs plaident pour cette entreprise. Dans une lutte acharnée du secteur de l'industrie touristique, le cortège d'Agadir qui se distingue par son effectif grandissant, son tact solidaire et sa vivacité exemplaire se démène comme un beau diable pour se mettre à l'évidence et briguer une place au soleil dans ce rouage infernal. La délégation du Conseil régional du tourisme d'Agadir compte, comme elle a toujours su faire, démarcher le maximum de clientèle et fidéliser d'autres habitués dont le Maroc est la destination de prédilection. C'est dire combien la symbiose régnait dans ce camp composé de valeureux professionnels qui ont fait leurs preuves des années durant. Une ambiance de liesse et de synergie est visible et augure des lendemains meilleurs. Il est donc loisible de rendre un vibrant hommage à ces militants qui continuent à honorer le secteur malgré le fléchissement conjoncturel et parfois structurel qui accable le secteur. Les institutionnels qui, pour la plupart, n'ont jamais mis la main à la «plonge» et ressenti les vrais soucis des Soussis, notamment les carences des dessertes aériennes directes et les exiguïtés de la capacité litière tous azimuts, ont intérêt a beaucoup apprendre de ces leçons de civisme et d'altruisme dont les professionnels de la région Souss Massa font preuve avec ténacité aujourd'hui à Londres, demain à Berlin, à Moscou…, et ainsi de suite. On ne peut donc que tirer son chapeau à ces professionnels qui mènent un combat inlassable pour l'image de marque du produit Agadir et, partant, pour toute la nation au service d'un Maroc engagé sur la voie du développement pluriel et pérenne dont le tourisme constitue la cheville ouvrière.