Le salon international de tourisme à Londres (World Travel Market) a ouvert ses portes, lundi 8 novembre, au centre d'Excel à l'Est de la métropole londonienne. Des visiteurs venus de tous les coins du globe prennent d'assaut les quelques 150 stands des divers pays de la planète dans l'immense enceinte du WTM. Environ 3000 journalistes de tous les pays du monde couvrent cet événement d'envergure. Plus d'une centaine de ministres du secteur se rendent à ce rendez- vous universel. La célébration symbolique de la journée mondiale du tourisme, retiendra en haleine tout ce beau monde, avec le mot traditionnel du patron de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT). Un tourisme vert et responsable que brandit solennellement le Maroc pour sa participation à ce gigantesque rassemblement mondial, avec une flopée de dirigeants centraux et régionaux du département, en compagnie des opérateurs et professionnels du tourisme national. La délégation marocaine qui, comme à son accoutumée, brille par son omniprésence notoire, dès l'ouverture de la foire, se compose de plusieurs dizaines d'acteurs dont la majeure partie émane constamment de la région d`Agadir Souss Massa Drâa. A cette occasion, Abderrahim Oummani, président du conseil régional du tourisme d'Agadir (CRT), toujours animé par un esprit synergétique et fédérateur, aura, sans doute, du pain sur la planche, durant la période du salon, pour tenter d'attendrir et accrocher les marchés émetteurs européens et autres, d'autant plus que nombre de facteurs prometteurs plaident pour une certaine embellie, au niveau des dessertes aériennes, de provenance de la Scandinavie, de certains pays de l'Europe de l'Est, de la Grande Bretagne...à destination de la capitale du Souss, notamment l'arrivée sur Agadir, dès samedi dernier, de trois vols de Air norvegian avec 558 scandinaves, de Oslo, Arlanda et Copenhague, ainsi que la tenue à Agadir du 24 au 28 novembre 2010, du 60ème congrès de la fédération allemande des agences de voyage (DRV) avec plus de 1000 congressistes. Ces louables initiatives seront assurément consolidées sur place, par des réunions de travail et de coordination entre les professionnels d'Agadir et les différents TO, en présence des responsables nationaux du secteur, surtout que les rapports avec le directeur général de l'office national marocain de tourisme (ONMT), Abdelhamid Addou, sont au top niveau. D`autres séances de travail se multiplieront entre les professionnels d`Agadir très dynamiques et les divers Tours Opérators. Dans une lutte acharnée du secteur de l'industrie touristique, le cortège gadiri qui se distingue par son effectif grandissant, son tact solidaire et sa vivacité exemplaire se démène comme un beau diable pour se mettre à l'évidence et briguer une place au soleil dans ce rouage infernal. Il est à rappeler que le pavillon marocain s'étendra sur 250 m2 au cours de cette 31ème édition du WTM, du 8 au 12 novembre. Plus de 50 000 professionnels seront au rendez-vous, avec de gros calibres comme TUI, Thamas Cook, SunwaysTravels...Le Maroc est présent, comme d'habitude, avec une forte croissance du marché britannique, avec 139 880 nuitées en septembre dernier, à partir du Royaume Uni, contre 78 405, l'an dernier au même mois, soit 78% d'augmentation. Quant aux arrivées, elles atteignent 40 000 contre 25 000 au même mois, soit un bond de 55%. La communication est de plus en plus de mise, à travers une campagne sur toutes les chaînes nationales britanniques, TV Channel four Five, TV, Sky, Discovrry, ITV2, ITV3 et d'autres chaînes thématiques. Saoudi El Amalki Point de mire Défi de désenclavement Après l'échec de la tentative de mettre en place une desserte aérienne Agadir/Ouazazate sur air inter, subventionnée par le conseil régional Souss Massa Drâa, du temps de Aziz Akhennouch, la même instance de la région, sous la houlette aujourd'hui de Brahim Hafidi récidive avec la ligne Agadir/Ouarzazate/Zagora, avec, cette fois-ci, une capacité d'embarquement d'environ 70 passagers par vol, trois fois par semaine. Une nouvelle performance d'envergure, en vue d'impulser la dynamique de développement économique, social et touristique de la Région Souss Massa Draa. La Royal Air Maroc avait signé en juin 2010, une convention de partenariat avec le Conseil Régional SMD, portant sur le lancement de nouvelles dessertes entre les trois villes précitées, de haute portée touristique. Dans le cadre de sa stratégie de développement économique et social, le Conseil Régional Souss Massa Drâa place le défi de désenclavement de la région comme priorité de sa politique globale. En attendant la réouverture de l'aéroport de Zagora, en cours de travaux d'aménagement, Royal Air Maroc a procédé au lancement de la nouvelle desserte Casablanca - Agadir- Ouarzazate et retour à compter du mercredi 17 novembre 2010. Elle sera assurée par un avion de type ATR 72 d'une capacité de 66 sièges à raison de trois fréquences hebdomadaires: les mercredi, vendredi et dimanche. Le vol inaugural est prévu le lundi 15 novembre au départ de l'aéroport Mohammed V de Casablanca. Le partenariat entre la compagnie nationale, le Conseil Régional Souss Massa Darâa, les Conseils Provinciaux d'Ouarzazate et de Zagora ainsi que le Conseil Régional de Tourisme d'Agadir s'inscrit dans le sillage de la volonté commune des partenaires d'offrir à la région de nouvelles liaisons aériennes qui renforcent son attractivité et son interconnexion avec les autres régions du Royaume. Une initiative à saluer très vivement. S.E.A Pignon sur rue Taroudant A la commune urbaine d' Ait Iazza, dans la province de Taroudant, un conseiller, lors de la récente session d'Octobre, a complètement perdu le nord. Au cours de la discussion du budget de la commune, le malheureux membre, croyant qu'il s'agissait du compte administratif, ne voulait pas se rendre à l'évidence devant l'obstination de son président catégorique. Le conseiller en question, à bout des nerfs, baissait son pantalon et exhibait son sexe devant l'assistance choquée et indignée. FIDADOC Le festival du film documentaire entame sa troisième édition aujourd'hui mardi 9 novembre prochain. Cependant, on ne cesse de parler, ces temps-ci, de la contestation dont fait l'objet la présidente de l'association, organisatrice de cette manifestation cinématographique annuelle. En effet, sur les cinq membres de cette structure associative, trois membres actifs ont déposé leur démission, en l'occurrence Rochdi El Manera, Said Oubraim, Khadija Kassi, alors que la quatrième personne, se trouvant en France, n'est pas toujours disponible. Les démissionnaires estiment que la présidente s'accapare toutes les prérogatives et que les finances de l'association sont opaques. Izorane N'ougadir On s'apprête à constituer une nouvelle association à Agadir dont le président d'honneur n'est autre que Dominique Strauss-Kahn. Une initiative qui viendra, sans doute, meubler la scène associative locale, pourvu qu'elle ne s'interfère dans des clivages politiques, comme se fut le cas de la défunte Mounda qui pour des calculs réducteurs n'a pu survivre longtemps. On retiendra aussi l'éclipse de Nadi Al Madina, après des moments de haute intensité participative des entrains de développement de la cité. Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Appui aux femmes dans l'informel L'association femmes du sud d'Agadir a organisé, jeudi dernier à Ait Melloul, en partenariat avec la section d'Agadir du Conseil consultatif des droits de l'Homme, l'atelier de l'appui des femmes oeuvrant dans les secteurs de l'informel. Cette activité à laquelle ont pris part des représentants des départements sociaux, du plan de l'université Ibn Zohr, des associations des droits humains, des syndicats et des collectivités locales, a connu des interventions autour des thématiques ayant trait au droit au travail et au genre social, à la réalité des femmes et celle du travail non formel, approche sociologique, ainsi que des ateliers s'articulant autour de la finalisation d'une conception commune du concept du secteur informel et la situation des femmes y travaillant, tout en suggérant des alternatives afin d'améliorer les conditions de vie et de travail. Mouvement ouvrier Le sit-in organisé par la section Souss Massa de la FNSA devant l'administration du groupe GPA à Agadir, le 4 novembre 2010 a vu la participation de plus de 500 ouvriers et ouvrières agricoles, revendiquant l'application du code du travail au sein des fermes du groupe Kebbaj massa à Chtouka Ait Baha. Les manifestants dénoncent, selon les responsables syndicaux, la tentative du Pacha d'Agadir de perturber le bon déroulement du sit-in. De nombreuses doléances ont été levées lors de cet imposant mouvement, notamment la réintégration de certains ouvriers licenciés, le respect de l'action syndicale, le recouvrement des droits du code de travail. Les affres du quartier d'Anza Comme déjà annoncé, le collectif des associations de la société civile d'Anza, à quelques sept kilomètres au nord d'Agadir, a tenu vendredi dernier, à la chambre de commerce, d'industrie et de services d'Agadir, une conférence de presse, en présence des représentants des médias nationaux et régionaux. Au cours de ce point de presse, Brahim Outahioun, soulignait au nom de la coordination associative, que l'implantation de la station de pré-traitement que la RAMSA compte amorcer sur le terrain du Bloc B, porterait préjudice aux populations, d'autant plus que les rejets des eaux usées provenant des usines avoisinantes sèment la pollution et les odeurs nocives dans tout le quartier. Il fit savoir, ensuite, que les associations ont décidé d'organiser une marche de protestation prochainement, après que les autorités aient déjà interdit une manifestation pareille tout récemment. Enfin, l'intervenant déplore le fait que le plan de développement communal a marginalisé Anza Assoufla de ses projets, hormis quelques uns qui ne répondant pas pleinement aux véritables problèmes du quartier. Maternité à Tiznit - Centre péri Pour une maternité sans risque L'association Bani pour l'appui des établissements de santé à Tiznit a fait l'événement, jeudi dernier. Poursuivant son parcours ascendant dans le sens de l'apport matériel et technique au niveau de la consolidation des actes de santé en faveur de la femme rurale et l'enfant depuis sa création en 1998, cette organisation associative vient d'enfanter une nouvelle réalisation baptisée «Dar Al Oumouma», sur une superficie de 182 m2. Ce projet social a été édifié en réponse à un besoin insistant et dans un esprit partenarial, mis en place à travers un financement global de 650 000 DH, réparti comme suit: l'association Bani (301 000 DH), INDH (200 000 DH) et le conseil provincial (150 000 DH). De son côté, le conseil régional de Souss Massa Drâa est en train de construire le 2ème et le 3ème étage, toujours dans une approche partenariale. Ce projet qui répond à une insistance de plus en plus forte compte tenu des insuffisances en termes de constructions, d'équipement et de cadres médicaux et paramédicauxà Tiznit, met en fonction une unité d'accouchement, une unité mobile de sensibilisation, une structure d'accueil pour des femmes rurales enceintes. La cérémonie d'inauguration de ce centre étape péri-maternité, à laquelle ont pris part le gouverneur de la province, les partenaires associatifs nationaux et étrangers, les présidents de certaines communes, le délégué de la santé..., s'est déroulée dans une ambiance de mobilisation et de détermination. L'association bani, initiatrice de ce projet social, a débuté ses actions louables par la mise en oeuvre d'un centre d'hémodialyse en partenariat avec le ministère de la santé, en 1998, ensuite la mise en fonction d'un véhicule transformé en engin spécialisé qui parcourt la province en long et en large, en partenariat avec un groupe d'associations françaises de la zone de Saint Denis, en 2003, la mise en marche de la formule Dar Bani pour la sensibilisation et l'accueil des femmes enceinte (MBSA), en 2007. Le présent projet sur la péri-maternité vient fortifier ces actions destinées essentiellement à la femme, vu les taux élevés de la mortalité des femmes enceintes et les enfants, dus aux difficultés d'accès et aux enclavements dans les milieux ruraux. E.S Ruade sur la plage La pollution bat son plein On reviendra sur la problématique écologique qui secoue actuellement la population du quartier d'Anza relevant de la commune urbaine d'Agadir. Depuis déjà quelques temps, les citoyens déplorent les rebondissements de l'après démolition des bidonvilles qui sévissaient des décennies durant, notamment Bloc B dont les ultimes destructions avaient fait rage, sous les yeux impuissants des ménages consternés. Aujourd'hui encore, les résidents de ce quartier remué de fond en comble s'affrontent à une véritable hécatombe environnementale, à cause de la pollution appuyée de ses belles plages. En effet, les habitants qui fréquentent ces côtes pour pratiquer leur vocation de prédilection, en particulier la pêche à la ligne, le surf, le football… sont affreusement exposés aux eaux polluées, car les divers déversements anarchiques des déchets liquides, provenant : 1- Des maisons du projet économique dont plus de 214 logements n'ont pas été raccordés au réseau de l'assainissement de la Régie Autonome Multiservices d'Agadir (RAMSA), quoique les redevances d'exploitation soient acquittées. 2- Des sanitaires des locaux du marché permanent d'Anza 3- Egout des eaux pluviales transformé en déversement des détritus industriels sous toutes leurs formes (Huiles, matières grasses, bouteilles en plastique...) 4- Egout des eaux ménagères dont la destination a été volontairement déviée par la RAMSA pour déverser directement dans les plages, avec tout ce que cet acte irréfléchi occasionne comme désagréments à l'écosystème de ces lieux 5- Déversements démesurés derrière la station de pompage 6- déversement en provenance de la cimenterie d'Anza Tous ces dépassements se déroulent sans que les parties responsables ne réagissent pour mettre un terme à ce fléau, sachant que la plage constitue un pôle d'attraction des citoyens. Outre cette pollution accentuée qui prévaut dans ces espaces de haute qualité écologique, les odeurs nauséabondes infestent ces lieux de long en large, par le biais des vents maritimes. Les voix associatives de la société civile (plus de vingt structures) s'élèvent contre ces agressions lamentables qui assaillent ce littoral côtier de grande notoriété écologique. Elles n'arrêtent pas de saisir et d'interpeller les parties concernées, notamment la Wilaya, la commune, la RAMSA…pour mettre fin à cette hémorragie. Toutes les formes de mobilisation et de protestation sont utilisées, particulièrement des pétitions, des communiqués, des sit-in, des marches…en vue d'attirer les responsables sur cette problématique environnementale. E.S A chaque jour suffit sa peine L'arrivée sur Agadir, samedi dernier, des premiers contingents de la compagnie aérienne norvégienne Air Shuffle, à bord de laquelle presque 600 passagers scandinaves, aura réchauffé les coeurs des professionnels. Un climat radieux et ensoleillé était au rendez-vous pour accueillir les Vikings, avec également des roses, du thé à la menthe, de la pâtisserie et des rythmes gnaouis, somptueusement présentés par le ravissant personnel du CRT et de l'ONDA à l'aéroport. Un beau geste qui, certainement, confortera ce retour triomphal des scandinaves, à l'heure où il fait un froid glacial à Stokholm, Oslo, Copenhague, Helsinki...La scandinavie a toujours été un marché porteur pour la destination. Il importe alors de saisir cette aubaine et savoir la maintenir pour de bon.