La prochaine édition du Salon du tourisme de Londres (WTM) rassemblera du 6 au 8 novembre, les bourses de voyages et les diverses activités du domaine. Sans doute, cette foire prestigieuse est considérée comme la plus huppée parmi ses semblables, à travers tous les coins du globe. Comme à son accoutumée, le Maroc élira domicile en son sein, fort conforté par le rayonnement de l'office national de tutelle et le dynamisme de ses conseils régionaux de transmission. Pétri de ses multiples contributions et de ses expériences avérées en la matière, le CRT Souss Massa sera aussi de la partie, avec le panache et la virtuosité qui le caractérisent. Dans environ deux semaines, la grande messe londonienne s'illuminera aux réverbères de la Tamise, avenante et majestueuse. C'est une occasion de se réunir et de débattre des stratégies à adopter dans ces conjonctures universelles souvent difficiles. La diversité internationale des exposants représente toute une chaîne de valeur de l'industrie des voyages, à une phase où les budgets sont étriqués. La présence des institutionnels aux côtés des professionnels permet, en fait, de discuter de la situation économique actuelle. Outre le large éventail de l'offre, le WTM de Londres est également leader en tant que fournisseur de connaissances et de savoir. Il organise, à cet effet, le plus important rassemblement du monde qui accueille près de 10.000 congressistes en provenance de tous les continents de la planète. En effet, la crise financière soulève maints questionnements. Le Salon est donc l'occasion pour les acteurs du secteur, les experts du marché des finances, les hôteliers, les voyagistes… de faire part de leurs analyses des problématiques et des panacées pour sortir de la crise du marché des capitaux, et pour les futurologues de faire des prévisions sur le comportement en matière de voyages dans le monde entier ou les futures tendances touristiques. Dans ces rouages diaboliques, le pavillon Maroc a l'habitude de se démarquer avec beaucoup de métiers, au milieu d'une émulation féroce. Tous les ingrédients typiques sont là pour séduire les marchés en lice qui s'avèrent porteurs: conception visuelle, artisanat, musique aux sons mythiques, aspect vestimentaire attractif, calligraphie arabesque, dégustation exquise où trône le thé à la menthe… sont autant de références saisissantes. La délégation du Conseil régional du tourisme d'Agadir compte, comme elle a toujours su faire, démarcher le maximum de clientèle et fidéliser d'autres habitués dont le Maroc est la destination de prédilection. C'est dire combien la symbiose règne dans ce camp composé de valeureux professionnels qui ont fait leurs preuves des années durant. Une ambiance de liesse et de synergie est visible et augure des lendemains meilleurs. La délégation marocaine est fortement étoffée, à coup sûr, par la présence des membres du Conseil régional du tourisme. Le stand marocain, avec ses diversités et ses richesses en termes de sites naturels, d'atypismes culturels, de prouesses novatrices…accrocherait probablement des flux, de plus en plus intensifs. Tels des ruchers d'abeilles, les opérateurs marocains s'affairent à longueur de journée en vue de nouvelles conquêtes sur les marchés mondiaux. Il est donc loisible de rendre un vibrant hommage à ces militants qui continuent à honorer le secteur malgré le fléchissement conjoncturel et parfois structurel qui accable le secteur. Les institutionnels qui, pour la plupart, n'ont jamais mis la main à la « plonge » et ressenti les vrais soucis des Soussis, notamment les carences des dessertes aériennes directes et les exclusions tous azimuts, ont intérêt a beaucoup apprendre de ces leçons de civisme et d'altruisme dont les professionnels de la région Souss Massa font preuve avec ténacité aujourd'hui à Londres, demain à Berlin, à Moscou..., et ainsi de suite. On ne peut donc que tirer son chapeau à ces professionnels qui mènent un combat inlassable pour l'image de marque du produit Agadir et, partant, pour toute la nation au service d'un Maroc engagé sur la voie du développement pluriel et pérenne dont le tourisme constitue la cheville ouvrière.