La fantomatique «RASD» vient d'essuyer un nouveau camouflet dans ses manœuvres et ses propagandes entravant la bonne marche du processus des négociations pour l'autonomie du Sahara. A la suite de sa demande à la commission européenne de suspendre la pêche au large du Sahara marocain, la commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la pêche déclare que son accord de pêche au Sahara est légal et soutenu par l'avis juridique de l'ONU de 2002 . Dans un courrier adressé la semaine dernière à l'ONG internationale, Western Sahara Resource Watch, (WSRW), la commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la pêche, Maria Damanaki souligne que l'accord de pêche, conclu entre le Maroc et l'Union européenne (UE), est légal, soutenu par l'avis juridique de l'ONU de 2002 et respecte le droit international. La réaction de la commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la pêche est intervenue à la suite d'une demande du «polisario» exigeant l'arrêt de la pêche des navires de l'union européenne dans les eaux adjacentes au Sahara marocain. La réaction de Maria Damanaki rejoint parfaitement celle de Huw Irranca-Davies, secrétaire d'Etat britannique chargé de la pêche. «L'accord de pêche, conclu entre le Maroc et l'Union européenne (UE), ne porte pas atteinte à la question du statut du Sahara», avait affirmé Huw Irranca-Davies. A l'instar des accords précédents, l'actuel accord de pêche liant l'Union européenne et le Maroc, s'applique à la zone marocaine de pêche qui se trouve sous la souveraineté du Royaume du Maroc, avait précisé le responsable, en réponse à une question de la députée travailliste à la chambre des Communes (chambre basse du parlement britannique). Cette histoire d'accord de pêche est évoquée par le «polisario» à chaque fois que les projecteurs de la communauté internationale sont braqués sur le Sahara marocain à l'occasion de la reprise des pourparlers entre les deux parties à propos du projet de l'autonomie, la tenue du sommet Maroc-UE ou la visite de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU dans la zone. Le «polisario» sort cette carte dans ses actions de propagande comme elle fait dans campagnes orchestrées par les généraux d'Alger et les correspondances mensongères qui harcèlent le Secrétariat général de l'ONU sur les questions des droits de l'Homme à partir de «cas isolés et instrumentalisés» ou au sujet de prétendus «prisonniers politiques», de «prisonniers de guerre», comme l'avait déjà soulevé le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taïb Fassi Fihri dans une lettre au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon. Il faut dire que la thèse véhiculée par la direction du «polisario» et les décideurs du palais «Al Mouradia» en Algérie est en train de s'effriter. Le retour massif des jeunes et moins jeunes regagnant la mère patrie le confirme clairement.