Mohamed Al Aaraj: «ouvrir de nouveaux horizons pour promouvoir la culture et la création» Les premières assises des industries culturelles et créatives organisées par le Ministère de la Culture et de la communication et la Fédération Générale des Entreprises du Maroc se sont ouvertes vendredi 04 octobre à Rabat en présence des professionnels, acteurs gouvernementaux et des hommes et femmes de la culture et des arts. Le Maroc veut poser les jalons d'une industrielle culturelle et créative. Et l'évènement se veut le cadre idoine pour y parvenir. Selon le ministre de la culture et de la communication, Mohamed Al Aaraj, cet événement permettra d'ouvrir de nouveaux horizons pour promouvoir la culture et la création, et de rapprocher les différentes questions touchant l'industrie de la culture via une approche participative. «Le thème des premières assises est lié à la gestion de la culture dans le monde en général et au Maroc, en particulier afin d'accompagner les grands changements en la matière», a-t-il affirmé dans son mot inaugural à l'occasion. Le thème des assises est d'actualité notamment, la relation de la culture avec l'économie et la création et l'économie, a souligné pour sa part Habib El Malki, président de la Chambre des représentants. Selon lui, la création au Maroc pourrait être un levier fondamental du développement dans l'économie, génératrice de revenus et créatrice d'emplois. Par ailleurs, l'intervenant a présenté les expériences d'autres pays en Asie, Afrique, Europe, Amérique et plus précisément les expériences en Australie et Grande-Bretagne qui ont employé le concept des industries culturelles et créatives dans les années 90, tout en mettant la lumière sur les revenus et retombées dans les domaines de la culture et la création. «L'investissement dans le domaine de la culture et la création ne crée pas uniquement les richesses et l'économie, mais il œuvre également pour le renforcement de la cohésion sociale et l'enrichissement de la culture et de l'identité nationale et assure aussi la stabilité politique et sociale», a-t-il fait savoir. Quant à Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique et social, il a mis l'accent sur l'investissement dans les domaines de la création et de la culture qui est, d'après lui, un enjeu pour les années à venir et un domaine qui permettra d'impulser le développement économique et social et renforcer l'image du Maroc à l'extérieur. Le conseil, a-t-il ajouté, a œuvré pour que leur de la culture ait, à l'image d'autres secteurs, un plan stratégique national pour en faire une locomotive de développement économique et social. Au cours de ces deux jours de réflexion et d'échange, une belle brochette d'intervenants et spécialistes dans le domaine de la culture, de l'économie, la finance et le patrimoine débattront autour de différentes thématiques dont les «richesses des identités culturelles, un capital à valoriser», «synergie et inclusion, leviers d'une nouvelle vision stratégique», la culture, source d'équité, modernité et durabilité». Un autre panel sera consacré aux «opportunités de marché pour les arts et la culture au Maroc».